L’ouvrage dont le coût de financement est évalué à 1 220 milliards de Fcfa, va constituer un maillon fort de l’intégration en Afrique centrale à travers le transport des personnes et des biens.
Le projet d’interconnexion ferroviaire entre le Cameroun et le Congo est sur de bons rails. Son lancement technique a en effet eu lieu le mai dernier au cours d’une cérémonie qui a notamment connu la présence du ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe et son collègue des Mines, Fuh Calistus Gentry, avec à leurs côtés le ministre d’Etat congolais en charge des Industries minières et de la Géologie, Pierre Oba.
Le lancement de ce projet d’interconnexion ferroviaire marque un tournant décisif dans la mise en œuvre du gigantesque projet d’exploitation du minerai de fer de Nabeba. En effet, outre les milliers d’emplois qui y seront créés, il permettra d’extraire plus de 100 millions de tonnes de minerais de fer par an, avec à la clé plus de 20 000 milliards de Fcfa de retombées fiscales qui devraient être générés, entre les deux États.
Rappelons que ce lancement intervient après la signature le 5 décembre 2023, du contrat de partenariat pour le financement, la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance du projet de chemin de fer Nabeba-Mbalam-Avima long de 540 kilomètres côté camerounais et 149 km côté congolais. L’infrastructure qui va nécessiter un financement de 1 220 milliards de Fcfa issu d’un consortium d’entreprises chinoises, constituera un maillon fort de l’intégration en Afrique centrale en facilitant la circulation des biens et des personnes. Selon le ministre camerounais des Transports, « l’intégration régionale entre ces deux pays sera davantage renforcée grâce à la circulation des biens et des personnes sur le chemin de fer à double voies, long de 540 kilomètres côté camerounais et 149 km côté congolais, qui sera construit dans le cadre de ce projet ».