A l’initiative de la Bstp et de l’Anor, ils ont pris part le 7 mai 2024 à Douala, à une rencontre intitulée « Café de la normalisation ».
d ’après l’Agence des normes et de la qualité (Anor), il existe près de 388 normes dans le domaine du génie électrique. Quelques unes de ces normes ont été présentées aux acteurs locaux du secteur du génie électrique, mardi dernier à Douala. D’après Luc Claude Mamba, chef de Division de la Communication et de la promotion et l’accompagnement des entreprises et administrations à l’Anor, le but de cette rencontre était de réunir les acteurs du génie électrique et de leur présenter les différentes normes qui existent dans ce domaine.
En outre, il était également question de montrer à ces acteurs locaux, « comment s’intéresser aux travaux de normalisation, aux activités du comité technique, faire des expressions de besoin en norme pour qu’ensemble nous puissions doter ce secteur-là de plusieurs normes pertinentes permettant d’éviter tous les problèmes qui pourraient être liés à l’électricité», poursuit Luc Claude Mamba.
Le choix porté sur le génie électrique n’est pas anodin, selon la Bourse de sous traitance et de partenariat (Bstp). « Le secteur du génie électrique est un secteur transversal. Il intervient dans tous les autres secteurs, partout où il y a le secteur d’infrastructures aussi bien du génie civile, génie mécanique, il y a toujours de l’électricité qui doit être généré… », fait savoir Emmanuel Makasso, responsable développement des opportunités de sous-traitance auprès de la Bstp Cameroun.
Cette dernière qui regroupe en son sein près de 450 entreprises, compte dans sa base de données 30% d’entreprises qui relèvent du secteur génie électrique. « C’est une masse critique de sous-traitants qui nécessitent aujourd’hui qu’au-delà des solutions d’accompagnement de tous nos membres que nous apportions des solutions spécifiques qui leur soit propre et les plus compétitives possibles », affirme encore l’expert de la Bstp. En plus, « il y a l’exigence de pouvoir répondre aux standards mondialement acquis en matière de sous-traitance notamment dans le cadre du génie électrique. Lequel intervient dans tous les autres secteurs, notamment génie mécanique, civile, c’est la raison pour la quelle nous avons proposé à notre partenaire qui est l’Anor, de pouvoir avoir cette session commune d’échanges sur les normes d’applications obligatoires dans le cadre du génie électrique, afin de pouvoir apporter au plus près des acteurs de la sous-traitance la clé d’éligibilité pour tous les travaux d’infrastructures et même en exergue les aspects génie électrique pour leurs réalisations… », explique-t-il.
Du côté de l’Anor, c’est donc une opportunité pour poursuivre les objectifs de l’entreprise. « Dans les instructions données par le Directeur général de l’Agence des normes et de la qualité qui consiste à se rapprocher le plus possible des acteurs pour voir comment les accompagner, les aider à démarrer le processus de démarche qualité, l’Anor a signé un certain nombre de conventions avec plusieurs acteurs clés. Lesquels sont en partenariat avec d’autres parties prenantes qui peuvent nous intéresser, c’est la raison pour laquelle dans le cadre de la collaboration avec la BSTP nous essayons de voir quels sont les programmes que la BSTP de manière conjointe peuvent mettre sur pied pour accompagner les acteurs de la Bstp, c’est le cas aujourd’hui du Génie électrique», indique le Chef de division de la communication et de la promotion et l’accompagnement des entreprises et administrations à l’Anor.