Las d’attendre des candidats pour le recrutement au poste de serveur dans son restaurant « le Cap 180 », situé dans la localité de Cieurac, au Sud-ouest de la France, Geoffrey Ruamps, le restaurateur en image, s’est attaché malgré lui, les services d’un robot. Baptisé « Bella », l’automate qui lui a coûté la bagatelle de 20.000 euros (13,1 millions de Fcfa), s’attèle essentiellement à servir les clients. En effet, après avoir scanné la disposition des tables dans la salle, le robot apporte les plats de la cuisine aux clients, qui se servent eux-mêmes. Il peut ensuite repartir après avoir détecté l’absence des assiettes. « Bella » est une sorte de tour blanche sur roulettes haute d’environ 1,30 mètre, affublée d’oreilles et de mimiques de chat, ainsi que, surtout, de quatre plateaux superposés grâce auxquels elle peut servir plusieurs tables. Sauf que malgré ses performances qui se matérialisent par un gain de temps énorme en termes de service, ce serveur d’un autre genre présente plusieurs inconvénients. « Mais ça ne prend pas de commande, ça ne s’occupe pas du bar ou des cafés… Ça reste de la robotique pure, donc un fonctionnement très, très limité », déplore son propriétaire.