Ils ont été désignés par le Conseil d’administration du groupement patronal pour accompagner son exécutif dans sa mission de soutenir les créateurs de richesse du Cameroun.
La décentralisation est déjà effective au sein du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam), l’ancien Gicam. Le groupement patronal qui était autrefois représenté uniquement dans les régions du Littoral et du Centre, a décidé d’élargir ses racines dans les autres régions du Cameroun afin d’attirer les entreprises de toutes les tailles. Ainsi, en droite ligne de son ambition de réunir les entrepreneurs de tout le pays, le Conseil d’administration du Gecam a, par résolution N° 004 /CA/GECAM/04/2024, et conformément aux statuts en vigueur, désigné trois délégués régionaux parmi ses membres. Il s’agit d’Eric Eloundou, qui a désormais la responsabilité d’être aux commandes des régions du Centre-Sud-Est en tant que point focal du groupement patronal.
Les régions du Septentrion à savoir : Adamaoua – Nord – Extrême-Nord, sont confiés à Adamou Siddiki, opérateur économique et élite du Diamare, par ailleurs PDG de Notacam (nouvelles tanneries du Cameroun), une entreprise spécialisée dans la valorisation des cuirs et peaux. La gestion des régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest a quant à elle été confiée à Eric Njong, patron du groupe Bun’s spécialisé dans les BTP. L’entrepreneur et milliardaire camerounais est originaire de la région du Nord-Ouest. « Si les deux premiers faisaient partie de la liste élue du Conseil d’administration, monsieur Eric Njong a préalablement été coopté comme administrateur, dans le respect des textes en vigueur, avant d’être désigné Délégué pour le Nord-ouest et Sud-Ouest », apprend-on au niveau du Gecam.
La mission qui incombe aux délégués n’est pas une mince affaire. « Unités décentralisées du groupement, chargées notamment de renforcer l’inclusivité au sein du patronat unifié, les délégations régionales ont pour principale mission d’étendre l’envergure et l’impact territorial du Gecam », nous fait-on savoir. La mise en place de nouveaux délégués, répond aux attentes du tout premier président du Gecam, Célestin Tawamba, qui lors de l’Assemblée générale élective du 9 avril 2024, a réitéré son souhait de rompre avec le passé et d’être plus à l’écoute des entreprises. «Nous allons le faire, mesdames et messieurs, en rupture avec le passé. Pour cela, nous devons ici, prendre des engagements. Et le premier engagement que nous devons souscrire, est celui du service. Le mandat que nous avons sollicité, et qui nous a été donné, nous assigne plus de devoirs, qu’il ne nous confère des droits. Nous devons résolument nous consacrer au service des adhérents, pour être à leur écoute, quel que soit leur taille, les protéger contre les infortunes, les aléas, les crises… Nous formons ensemble une équipe de combat, et je voudrais souligner l’honneur qui sera le mien de porter au plus haut, vos compétences, et vos intelligences. L’expertise qui est la nôtre, chacun dans son secteur d’activité, sera un ingrédient de réinvention du patronat », avait déclaré le président du Gecam.
Et pour doper les ressources du Gecam, Célestin Tawamba a proposé un programme établi sur cinq axes majeurs, à savoir : positionner le Gecam au cœur des échanges pour la mise en place de toutes les politiques publiques ayant un impact sur l’environnement des affaires, repenser une structure organique déconcentrée à même d’offrir aux membres des services adaptés à leurs besoins réels en fonction de leur taille et des filières qu’ils représentent, accompagner les PME-TPE et leurs dirigeants avec des outils dédiés, pour en faire des leviers de croissance, d’emploi et de richesse, au Cameroun et dans la sous-région à la une de la Zlecaf.