Nous ne sommes plus dans la gouvernance, nous n’avons plus de réserves en France pour garantir la convertibilité de la monnaie. Si les pays africains se mettent d’accord pour changer le nom et organiser différemment leur organisation monétaire, c’est de la souveraineté des Etats et nous voulons bien accompagner ce mouvement. La France n’a plus son mot à dire sur d’éventuelles réformes à venir concernant cette monnaie. Ce n’est pas à la France d’avoir un avis là-dessus. Nous avons fait notre part du chemin en sortant de la gouvernance du CFA, c’est maintenant aux Etats africains de décider.