Sur cette image prise le 11 juin dernier à Luanda au stade du 11 novembre lors du match Angola-Cameroun (1-1), comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, zone Afrique, on peut apercevoir dans les gradins, côte à côte, des membres de l’encadrement technique des Lions indomptables. En fait, il s’agit entre autres des différents entraineurs adjoints, ainsi que des personnels médicaux et administratifs des deux staffs de la sélection nationale ayant fait le voyage de la capitale angolaise. Nommés respectivement pas le ministre des Sports et de l’Education physique, Narcisse Mouelle Kombi et le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto’o Fils, aucun d’eux n’a obtenu le droit de s’assoir sur le banc de touche aux côtés de l’entraineur Marc Brys. C’était déjà le cas quatre jours plus tôt à Yaoundé lors du match Cameroun-Cap Vert (4-1). C’est la conséquence du bras de fer qui oppose depuis plus de deux mois, le patron des Sports au président de l’instance faitière du football national pour le contrôle du staff dirigeant. Sauf qu’ici, c’est l’image du Cameroun qui est une fois encore ternie à l’international, à cause de cette bataille qui, vraisemblablement, n’a pas que des enjeux sportifs.