Il faudrait oublier le dialogue. Un dialogue permet aux parties en présence de pouvoir discuter. Ce n’est pas un dialogue qui réforme les pays. Comment est-ce qu’on réforme un pays dans les pays organisés ? C’est un président de la République qui s’est présenté à une élection avec un programme et qui, sur la base de ce programme, propose des réformes. Ce n’est pas une décision d’autorité de quelqu’un qui sort de je ne sais où. Il y a eu une élection, il y a eu un vainqueur, c’est le retour à l’ordre constitutionnel. Ou alors, on se dit : il y a eu un vote, on rétablit l’ordre républicain, on va à des élections tout de suite. Pas de fausse transition, pas de gens qui s’imposent et qui nous ramènent effectivement le système Bongo-PDG. Moi, je suis un président élu, je ne prends pas la place d’un président en transition. Il faut que les véritables résultats, qui existent, soient publiés et que la Cour constitutionnelle prenne une décision selon les résultats qui existent. Le coup d’État se fait sur une base, à savoir que les résultats étaient tronqués. Si nous sommes logiques, revenons aux vrais résultats, puisqu’ils existent, c’est tout.