Une délégation de l’entreprise chinoise Sogapec porteuse du projet, a été reçue le 11 juin 2024 à Libreville par le ministre gabonais du Pétrole et du Gaz, Marcel Abéké.
La société chinoise Sogapec envisage la construction d’une nouvelle raffinerie au Gabon. Les responsables de cette entreprise ont en effet rencontré le 11 juin 2024, par le ministre gabonais du Pétrole et du Gaz, Marcel Abéké, afin de lui présenter le projet qui devrait essentiellement porter sur la production du gasoil. « Avec notre projet, nous entendons baisser le prix du gasoil, au regard des besoins importants des ménages», a indiqué Xu Rulin, directeur général adjoint de Sogapec qui conduisait la délégation de l’entreprise.
Ce futur projet énergétique qui devrait produire plus de 700.000 tonnes de gasoil par an présente plusieurs avantages pour le Gabon. Le partenaire chinois a déjà en effet garanti la création de 85 emplois de nationaux dans la phase de construction de la raffinerie, et près de 200 emplois directs dans la phase d’exploitation. Toute chose qui devrait contribuer à réduire le chômage qui menace la société Gabonaise. Par ailleurs, la raffinerie qui sera installée au Cap Estérias, est appelée à soutenir la Société gabonaise de raffinage (Sogara), qui est jusqu’ici l’unique raffinerie du Gabon, dans ses objectifs de production pétrolière. L’entreprise publique qui est confrontée depuis quelques années à l’augmentation de la demande en produits pétroliers, excelle en effet dans la transformation du pé- trole brut en produits pétroliers finis constitue le cœur du métier. Il s’agira aussi à terme, de réduire le prix de gasoil qui est parmi les carburants les plus consommés au Gabon.
C’est donc tout naturellement que le ministre du Pétrole et du Gaz a invité l’entreprise Sogapec à se rapprocher dans un premier temps de la Sogara qui exerce déjà dans ce domaine depuis plus de 55 ans. L’objectif étant d’entrevoir une dynamique de complémentarité, l’investissement dans les hydrocarbures étant « un volet intéressant au plan financier ». La rencontre permettra ainsi aux différentes parties d’harmoniser leurs positions, afin que soient préservés les intérêts de l’Etat et de l’entreprise d’Etat. « Après ça, nous allons essayer d’harmoniser nos positions et voir dans l’intérêt de l’État et celui de la Sogara quelles orientations donner », a indiqué Marcel Abéké.
