Tout d’abord, je ne suis pas opposé à l’immigration légale. Celle ci doit se poursuivre, car c’est un marché du travail où les gens peuvent faire valoir leurs compétences, et c’est très bien ainsi. C’est la migration illégale forcée qui, selon moi, constitue un grand défi. Les gens oublient que 85 % de la migration des jeunes en Afrique est interne et que les gens se déplacent d’un pays à l’autre. Mais les médias ont tendance à exagérer l’importance de ce phénomène lorsque des personnes sombrent dans la Méditerranée. Mais le cœur de l’Afrique ne se vide pas dans la Méditerranée, voilà ce que je dis. Nous devons également comprendre qu’un certain nombre de facteurs ont favorisé ces migrations. Les changements climatiques ont rendu les choses beaucoup plus difficiles aussi. De nombreux conflits internes sont dus à la pauvreté, à l’inégalité ou à la pression exercée sur les ressources et aux conflits à motivation politique que nous avons connus.