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FORMATION : Les administrations publiques à l’école des Partenariats public-privé

C’était à la faveur d’un séminaire de renforcement de capacité organisé du 1er au 3 juillet 2024 à Yaoundé.

Plusieurs responsables venus des différentes administrations publiques ont reçu des rudiments susceptibles de les aguerrir pour lancer de grands projets d’intérêt général, en échelonnant les coûts sur une longue durée, ceci grâce à l’atelier de renforcement de capacité organisé du 1er au 3 juillet 2024 par le Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariat (Carpa). Présidé par le président du Carpa, Dieudonné Bondoma, cet atelier visait à renforcer les compétences des agents des pouvoirs adjudicateurs dans la mise en œuvre de projets de Partenariat public-privé (PPP). Plus concrètement, il était question de « vulgariser le régime des partenariats public-privé au Cameroun. Il s’agit de l’une des missions qui est assignées au Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariat, organisme expert en matière de PPP, mis en place par le gouvernement pour accompagner et encadrer les acteurs publics qui souhaiteraient réaliser leurs projets sous ce régime de contractualisation. Il est donc important que les différents acteurs puissent être édifiés sur ce mode qui est relativement nouveau par rapport au mode classique de contractualisation que nous connaissons », a expliqué Dieudonné Bondoma.

Pendant trois jours les participants ont suivi des exposés thématiques préparés et animés par des experts du Carpa, ainsi que des études de cas illustrant certaines phases du cycle des projets PPP qui ont fait l’objet de débat en assemblée. Les enseignements dispensés par des experts tels que Marcel Blaise Mbella, coordonnateur de la Cellule technique du Carpa, ont principalement tourné autour : de l’identification et la priorisation des projets à réaliser dans le cadre du Partenariat Public-Privé ; la préparation et la priorisation des projets à réaliser dans le cadre du Partenariat Public-Privé ; la passation des marchés PPP ; le suivi de la mise en œuvre des contrats PPP.

Dans le cadre de l’appropriation de ce nouveau mode de financement des grands projets, les pays Africains bénéficient actuellement du soutien de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique. Pour l’atteinte de cet objectif, la Banque mondiale recommandait au gouvernement camerounais dans son rapport intitulé : « Créer des marchés au Cameroun» publié en 2023, de renforcer financièrement le Carpa. Cette recommandation est née d’un constat. Selon la banque, le Carpa a déjà montré son utilité en tant qu’organe consultatif fournissant des conseils techniques sur la conception des PPP aux différents ministères sectoriels. Elle croit savoir que des financements plus conséquents devraient lui permettre « d’augmenter la fourniture de services d’infrastructures via des PPP ».

Le choix porter par les Etats sur les PPP se justifie par le fait que, ce mode de financement donne la possibilité aux organismes publics de lancer des projets conséquents sans avoir nécessairement d’importantes capacités d’emprunt, grâce au recours au financement privé. La dépense sera lissée dans le temps.

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