Nous constatons que la Cédéao en particulier a de la peine à pouvoir clairement agir sur ces transitions, alors qu’elle avait toute cette influence il y a quelques années. On constate clairement qu’elle semble ne pas réussir à mettre la pression sur les auteurs actuels des coups d’État dans la région. Et l’institution elle-même reconnaît qu’il y a besoin de pouvoir se réformer et s’adapter de sorte à pouvoir faire face à ces crises. Le 24 février passé, lors du sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cédéao, le président en exercice, le Nigérian Bola Tinubu, a appelé à un réexamen de l’approche de l’organisation, de sorte à enrayer cette dynamique des coups d’Etat dans la région.