Sous la bannière de l’association Presse Eco, une quarantaine de journalistes s’y rendent du 11 au 12 juillet 2024.
Le Port autonome de Douala (PAD) accueille dès ce jeudi 11 juillet 2024 une quarantaine de journalistes de la presse camerounaise et de correspondants locaux d’agences et journaux internationaux regroupés au sein de l’association dénommée la Presse économique du Cameroun (Presse Eco). Cette délégation est conduite par François Bambou, président de ladite association. Spécialisés dans le traitement de l’information à caractère économique, ils vont pendant deux jours, toucher du doigt les réalités de cette place portuaire qui en la première entrée maritime de l’Afrique centrale. Cette rencontre avec le top management du PAD va s’articuler autour de la présentation des activités de l’entreprise, ses missions et ses perspectives de développement.
Ce regroupement des professionnels des médias camerounais traitant essentiellement de l’actualité économique, Presse Eco, à en croire son président, œuvre pour l’amélioration de l’information économique au Cameroun, grâce au renforcement des capacités de ses membres sur des sujets majeurs de l’économie nationale et internationale. François Bambou donne dans l’interview ci-dessous des détails sur cette visite qui est la deuxième du genre dans cette entreprise citoyenne.
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François Bambou, président de l’association PressEco
« Cette visite nous permet de mieux cerner les réalités du PAD »
A la tête d’une forte délégation des journalistes de la presse économique en visite de terrain au Port autonome de Douala, il nous situe sur les enjeux d’une telle initiative.
Monsieur le président, votre association PressEco entreprend une visite au Port autonome de Douala (PAD) ce jour. Pouvez-vous nous la présenter de manière très succincte ?
PressEco est une association qui regroupe les journalistes d’expression anglophone et francophone, chargés du traitement de l’information à caractère économique dans différents médias publics et privés. Ils interviennent dans diverses plateformes allant de la presse écrite à la presse cybernétique, etc. Bref, notre association regroupe des journalistes actifs. Le but au-delà du renforcement de la solidarité professionnelle, c’est le renforcement des capacités de nos membres. Nous œuvrons pour une presse de meilleure qualité pour les lecteurs, les auditeurs, les téléspectateurs et les internautes.
Quel est l’objectif de la visite de PressEco au Port autonome de Douala ?
Cette visite au Port autonome de Douala (PAD) entre dans le droit fil de notre mission à la tête du bureau exécutif de notre association. En effectuant cette visite au PAD, nous permettons à nos membres de mieux connaitre cette entité, de mieux comprendre les mutations qui y ont cours. Cela nous permettra d’être mieux édifiés sur ce qui se passe au sein de cette structure. Cette visite de terrain permettra à nos membres de voir de plus près un bateau, un quai, un terminal à conteneurs, ainsi qu’un terminal vraquier, parce qu’on en parle beaucoup, mais de manière aérienne. Beaucoup de journalistes qui parlent des affaires portuaires, n’ont jamais été dans un port. Il vous souvient qu’il y a de cela quelques années, nous avions organisé une visite au Port autonome de Kribi (PAK). Nous organisons régulièrement des visites de terrains auprès de grandes structures à l’effet d’édifier nos membres.
Cette visite de terrain n’est-t-elle pas en lien avec le récent classement des ports fait par la Banque mondiale, lequel est contesté par le PAD ?
Non, l’actualité à laquelle vous faites allusion n’a aucun lien avec notre visite au PAD. Nous saisissons régulièrement beaucoup d’entreprises pour mieux connaître leurs évolutions et la dynamique de leurs secteurs d’activité. Vous étiez des nôtres lors de notre récente visite à Song Loulou où nous avons visité les barrages et échangé avec les responsables d’Eneo. Nous avons touché du doigt les difficultés de cette entité et nous avons vu à l’œuvre les soldats de l’électricité. Vous savez, nous journalistes, nous parlions de Mégawatts tout le temps, mais nous n’avions jamais vu un barrage d’aussi près. Je peux vous dire que c’est très impressionnant vu de près et nos membres étaient très satisfaits de cette randonnée sur le plus vieux et imposant barrage du pays. Par ailleurs, nous avons travaillé sur beaucoup de thèmes comme les résolutions des litiges par l’arbitrage, les finances publiques et bien d’autres thématiques. Donc, l’actualité que vous évoquez n’est qu’une coïncidence. Elle n’a absolument aucun lien avec notre visite au PAD.
Quelles sont les perspectives pour l’association PressEco ?
En termes de perspectives, nous allons poursuivre le renforcement des capacités de nos membres. Vous avez dans nos salles de rédaction aujourd’hui des gens que l’on forme dans la rubrique « Economie » et qui demain sont affectés dans la rubrique « Société » par exemple. La nouvelle personne qui arrive dans la rubrique économie ne maîtrise pas toujours les contours et les enjeux de l’actualité économique. Raison pour laquelle, nous continuons à œuvrer pour le renforcement des capacités des journalistes de la presse économique pour maintenir un niveau élevé de compétence des journalistes économique ms. Et dans les semaines à venir, nous aurons deux ou trois activités à mener pour lesquelles je ne voudrais pas donner de détails actuellement.
