La signature de la convention signée le 9 juillet 2024 entre les deux parties marque le lancement du projet de développement et de modernisation de cet institut de formation.
C ’est parti pour le démarrage de construction et d’équipement du laboratoire de développement, de modernisation et de contrôle qualité des produits agroalimentaires de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala. Une convention y relative a été signée le 9 juillet 2024 entre cet institut de formation et la Fondation Bgfibank Cameroun. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le Pr Magloire Ondoua, recteur de l’Université de Douala en présence d’Abakal Mahamat, administrateur directeur général (ADG) de Bgfibank Cameroun. L’occasion était donnée de marquer d’une pierre blanche le début de ce nouveau projet qui contribuera à l’autonomisation des générations futures. Le laboratoire de développement, de modernisation et de contrôle qualité des produits agroalimentaires sus évoqué en sera le fruit.
Cette cérémonie au-delà de réaffirmer la proximité de la banque panafricaine des hauts lieux de la formation et des enseignements, traduit également sa volonté de renforcer sa position sur le segment de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Elle qui veut se placer dans le top 5 des meilleures banques du pays. Elle jouit d’une solidité financière qui s’illustre par l’augmentation de son total bilan qui s’établit à 594 milliards de Fcfa fin 2023 contre 491 milliards de Fcfa un an plus tôt. La banque a également enregistré un encours crédits de 425 milliards de Fcfa, ce qui représente une augmentation de 20% par rapport à l’année précédente. Sur un tout autre plan, 8,3 milliards de Fcfa de dividendes ont été distribués aux actionnaires. Ce sont les fruits des efforts consentis par les acteurs au cours de l’exercice 2023, indique-t-on.
Conformément à la stratégie d’entreprise du groupe Bgfi Holding adoptée le 17 décembre 2020 par son Conseil d’administration, la démarche qualité s’impose comme un véritable outil au service de la satisfaction du client. Cela passe par l’amélioration et l’optimisation permanentes de l’organisation. Selon cette logique, le projet sus évoqué vise la croissance dans les 5 piliers qui en constituent les fondements à savoir : assurer le développement du groupe, la maîtrise des risques, le renforcement de la gouvernance, la garantie des ressources et la transformation du capital humain. Depuis janvier 2021, Bgfi dit avoir mis le cap sur ce nouveau projet qui doit conduire vers le renforcement de la croissance et la rentabilité de son groupe. En quête de performance, la conjonction de ces piliers favoriserait l’optimisation des ratios clés de la gestion prudentielle que sont la solvabilité, la rentabilité, la productivité et le coût du risque. Il s’agit notamment du défi règlementaire, celui de la technologie et de la concurrence, de la courbe des taux et la dégradation des marges, de l’image, de la fiabilité et de la sécurité, et de l’efficience de l’organisation, de la gouvernance et de la taille du groupe.
