Cette opération qui a débuté le 11 juillet 2024, s’inscrit dans le cadre du Plan digital Cameroun 2020-2025 dont le but est de faire du numérique, un levier de développement économique et social.
une plateforme d’enrôlement des mototaxis est créée est opérationnelle dans la capitale économique depuis le 11 juillet 2024. En collaboration avec la Communauté urbaine de Douala (CUD), le projet « Moto Afrique », porté par Samuel Frank Mvondo Mvondo, vise à assainir et moderniser ce secteur en l’encadrant par un système d’identification numérique. D’après le porteur du concept « Moto Afrique », partenaire privilégié des transporteurs routiers du Cameroun, en accord avec la mairie de la ville de Douala, cette plateforme va permettre d’identifier les mototaximens communément appelés « Benskineur ». Cette initiative vise à mettre un terme au désordre et à l’insécurité engendrés par des conducteurs non-identifiés, notamment des étrangers en situation irrégulière.
Les syndicats de mototaxis de Douala ont exprimé leur soutien à ce projet. «Nous avons sacrifié certains de nos membres pour aider l’administration à l’enrôlement », a déclaré Simplice Tabate, responsable des mototaxis de Douala 4ème, au cours d’un point de presse donné la semaine dernière à Douala.
Au début du mois de juillet, la mairie de Douala a annoncé, via un communiqué de presse datant du mercredi 3 juillet, l’enregistrement sur une plateforme numérique des conducteurs de mototaxis de la ville. L’objectif est de lutter contre l’insécurité et de permettre aux populations de distinguer les mototaxis de la ville des personnes mal intentionnées. « Cette opération vise à mettre de côté les bandits qui infestent ce secteur d’activité. Beaucoup de concertations ont été faites. Ce n’est plus un problème d’argent, mais de volonté que d’avoir son permis de conduire, la carte grise et une police d’assurance. Le message que je passe aux motos-taxis, je leur demande d’adhérer à cet important projet qui vise à encadrer leur activité », s’est exprimé Samuel Frank Mvondo Mvondo.
L’enrôlement donnera droit à une chasuble agréée par la CUD. Unique signe ostensible qui leur permettra de pouvoir exercer en toute quiétude dans le cercle urbain à compter du 15 septembre 2024. Des points d’enrôlement sont installés dans cinq des six arrondissements que compte la ville de Douala. A savoir : Douala 1er à la salle des fêtes d’Akwa ; Douala 2ème au centre multifonctionnel de Douala 2ème ; Douala 3ème à la mairie de Douala 3ème ; Douala 4ème au cercle municipal de Bonabéri et enfin Douala 5ème à la mairie de cet arrondissement.
A en croire l’annonce, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Plan digital Cameroun 2020-2025. Son but est de faire du numérique un levier de développement économique et social. La ville de Douala multiplie des actions dans ce sens puisque, dès novembre 2021, elle a procédé à la numérisation des stationnements des véhicules. Plus tôt cette année, elle a mis en place une plateforme numérique pour encourager les Camerounais de l’étranger à investir dans la capitale économique du pays.