Les responsables de ses principales régies se sont exprimés à propos le 11 juillet dernier à Douala au cours d’une rencontre avec les journalistes de la presse économique.
Toucher du doigt le vaste processus de modernisation en cours au port de Douala-Bonabéri. Tel était l’objectif de la visite d’entreprise effectuée les 11 et 12 juillet 2024 par la quarantaine de journalistes de l’association Presse Eco sous la houlette de François Bambou, son président. Accueillis au nom du Directeur général (DG) du Port autonome de Douala (PAD) par Raoul Simplice Minlo, directeur de la Division communication et relations publiques au sein de cette entreprise étatique, les professionnels des médias ont longuement échangé avec les responsables des différentes régies du PAD avant une visite des installations.
L’occasion a été donnée à l’institution portuaire de partager avec eux les clés de sa réussite qui sont entre autres, la modernisation et l’optimisation des infrastructures initiées par Cyrus Ngo’o, son DG. Raoul Simplice Minlo a édifié les visiteurs sur la dynamique de rénovation, de modernisation et de développement au sein de cette mégastructure. Selon lui, il s’agit d’un processus de normalisation qui consiste en la reprise de la gestion des différentes entités autrefois gérées par des privés. En 15 ans, le PAD a perdu 156 milliards de Fcfa dans le dragage autrefois concédé aux privés. La création d’une Régie spécialisée lui a permis de réaliser des économies considérables. Il en est de même du lamanage confié à une entreprise camerounaise, etc. A ces réalisations titanesques, s’ajoutent la construction de nouvelles infrastructures comme les duc d’albe, des nouveaux magasins et l’extension des installations portuaires. Dans cette veine, il a indiqué que les travaux du nouveau port de Douala-Bonabéri situé à Manoka sont bien avancés. Il va côtoyer l’actuel site dénommé vieux port. Des réformes ont également été menées.
En clair, le port de Douala qui est désormais un groupe conformément au droit Ohada, se porte bien. La preuve, l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation, dans sa note de 2024, confirme que le PAD est un bon risque pour les investisseurs et une entreprise bancable. De même que la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (Cobac) le classe, sur proposition de l’Association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam), parmi les« entreprises de Grand Standing et d’importance nationale dont le poids dans l’économie est particulièrement élevé ».