Outre l’ouverture de nouvelles agences comme celle de Bafia, l’établissement entend mettre sur le marché des produits financiers innovants dans l’optique de prendre le dessus sur ses concurrents de plus en plus nombreux.
Bâtie sur une superficie de 170 mètres carrés en plein centre-ville de Bafia, la nouvelle agence de Capfinance SA affiche fière allure. Le bâtiment récemment inauguré dispose de 3 bureaux modernes destinés respectivement au chef d’agence, au chef des opérations internes et au gestionnaire de portefeuilles, ainsi que de 2 guichets et une salle d’attente pour accueillir des usagers. Doté d’équipements de dernière génération, il reflète les ambitions de l’établissement de microfinance (EMF)de booster l’économie du département en particulier et du Cameroun en général. Cité par une source médiatique, Christian Ombolo, le nouveau chef d’agence la décrit comme « un lieu de rencontre et de partage d’idées. Un centre de décision et d’affaires. Un lieu de création d’emplois et de richesses », se réjouit-il. Outre les services classiques comme l’épargne et le crédit, la nouvelle branche offre également à ses clients des transferts d’argent à l’international ainsi que des transactions par mobile money et le paiement des pensions Cnps (Caisse nationale de prévoyance sociale, Ndlr) entre autres. Plusieurs jeunes gens seront recrutés pour la collecte mobile de l’épargne journalière des clients. De plus, Capfinance entend également se lancer dans le financement de l’agriculture, apprend t-on de sources médiatiques. L’objectif est de toucher pratiquement tous les villages de la localité et même au-delà, indique-t-on.
Malgré la présence d’agences des banques dans la contrée, Capfinance se dit décomplexée. « Nous sommes conscients de la concurrence. Il nous revient dès à présent, d’innover en développant des stratégies que les autres n’ont pas. C’est sur la base de leur fonctionnement et de la qualité de leurs offres que l’on va s’améliorer et avoir plus de clients. Et je peux vous avouer qu’au niveau de l’épargne, nous avons le monopole. Nous avons réussi par nos stratégies à captiver beaucoup plus de clients », indique le chef de l’agence Capfinance de Bafia cité par un média de la place.
LA NouvELLE PoLITIquE dE dévELoPPEmENT dE CAPFINANCE
L’inauguration de l’agence de Bafia, porte à 3 le nombre de branches dont dispose Capfinance dans le département du Mbam et Inoubou et 12 sur l’ensemble du territoire camerounais. Une présence qui a démarré par les arrondissements de Bokito et Ombessa. C’est le fruit d’une politique d’extension et de développement de la structure porté par Rodolphe Miale, son directeur gé- néral. A titre d’illustration, 3 entreprises ont été recrutées par l’EMF le 27 juin 2024 pour l’aider à concevoir et développer des produits financiers innovants. D’après ledocument publié à cet effet par le directeur général ci-dessus cité, il leur revient de réaliser une étude de faisabilité du cautionnement mutuel et du micro crédit-bail ou leasing. A cela s’ajoute l’actualisation des manuels de procédures et des outils de gestion de ces produits. En outre, un plan d’affaires de Capfinance SA sur la période 2024-2026 est en cours d’élaboration. Entretemps, la microfinance s’engage dans la formation de son personnel et ses dirigeants sur le fonctionnement d’un groupe de cautionnement mutuel et sur le micro crédit bail ou leasing. Des initiatives pour lesquelles la structure a investi plus de 10 millions de Fcfa.
A ProPoS dE CAPFINANCE SA
Capfinance SA est un établissement de microfinance de 2ème catégorie, avec un statut de société anonyme au capital de 500 millions de Fcfa. D’après le Décret n°98/300/PM du 09 septembre 1998 fixant les modalités d’exercice des activités des coopératives d’épargne et de crédit, cette structure est agréée après avis conforme de la Cobac et du ministère des Finances (Minfi) depuis le 08 mai 2002. Ayant opté pour un établissement de deuxième catégorie, son encadrement juridique est sous la forme d’une société anonyme avec un conseil d’administration suivant l’acte uniforme Ohada relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique. Ce cadre juridique constitue un facteur favorable pour la sécurité de l’entreprise notamment en termes d’activité des investisseurs ou actionnaires de la société.