Une rencontre a été organisée à cet effet le 27 Juillet 2024 lors de la deuxième édition de l’Africanwits Network Meeting.
«Assurance et protection sociale pour les entrepreneurs, employés et associations ». Tel était le thème de la deuxième édition de l’Africanwits Network Meeting. L’événement qui a réuni des femmes, jeunes filles, salariées, entrepreneures et responsables d’associations le 27 juillet dernier en ligne, a permis aux participants de bénéficier de connaissances utiles dans le domaine de l’assurance.
Pour mieux faire passer le message et éduquer cette masse importante de la société, l’association African women in tech startup (Africanwits) a choisi Michelle Linda Fotso, agent général d’assurance et gérante de l’entreprise Maame Assur. Il s’agit d’une agence d’intermédiation en assurances, spécialisée dans le conseil et la vente des produits d’assurances, l’accompagnement des prospects ou clients, dont les particuliers, sociétés et tout autre organisme public ou privé, dans le processus de souscription et de gestion de leurs polices d’assurance. Dans un contexte où le taux de pénétration de l’assurance au Cameroun est très faible, soit moins de 2%, il est donc important de toucher toutes les couches possibles afin de montrer l’importance de l’assurance dans le quotidien de ces acteurs de la société.
D’après les assureurs, l’assurance peut offrir la tranquillité d’esprit, couvrant non seulement les risques d’entreprise, mais aussi les besoins personnels des particuliers et de leurs familles. « À l’échelle mondiale, les femmes ont de plus en plus leur mot à dire sur leurs besoins et ceux de leur famille en matière de dépenses de santé. En 2018, 54,2% des Camerounaises en âge de travailler, mariées, âgées de 15 à 49 ans affirmaient qu’elles avaient le dernier mot, seules ou conjointement, dans les décisions concernant le urs propres soins de santé, et 46,7% déclarent qu’elles participaient aux grandes décisions d’achat de leur ménage, contre seulement 23,7% en 2011 », détaille Activa Cameroun.
ProTECTIoN dE LEurS ENFANTS ET dE LEur FAmILLE
Selon l’étude de marché réalisée dans le cadre du projet, les femmes camerounaises privilégient la protection de leurs enfants et de leur famille à leurs dépens. Leur principale crainte étant d’être en mauvaise santé et d’avoir du mal à régler les frais liés à leurs soins médicaux. Selon la Banque mondiale, les Camerounais affichent des dépenses de santé relativement élevées : soit 61 Dollars (environ 37 000 Fcfa) par habitant en moyenne, contre 51 Dollars (près de 31 000 Fcfa)par habitant en Afrique subsaharienne, dont seulement 17 dollars (10 306 Fcfa) sont financés par l’État. N’ayant pas accès à des soins de santé de qualité à un prix abordable, ils ont recours à l’automédication, qui présente un grand risque de complications médicales. En conséquence, leur capacité à exercer leurs activités professionnelles ou à gérer leurs entreprises est réduite, ce qui entraîne une baisse de revenus. Aujourd’hui, de plus en plus de compagnies d’assurance proposent des services adaptés aux femmes. Dont Activa avec « Mon Asso », une solution sur mesure conçue pour répondre aux besoins des femmes à faible revenu, notamment celles regroupées en coopératives et les Bayam-Sellams.
Notons que, selon des données provisoires publiées par l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun (Asac), le chiffre d’affaires du marché des assurances (vie et non vie) au Cameroun a atteint 272,55 milliards de Fcfa au 31 décembre 2023, contre 256,34 milliards de Fcfa en 2022. Cela représente une augmentation de 16,2 milliards de Fcfa, soit une progression de 6,32%. D’après l’Asac, les assurances non vie représentent 67,42% du chiffre d’affaires global, tandis que les assurances vie en représentent 32,58%.
