D’après le rapport d’activités produit par l’établissement de crédit, son résultat avant impôt est en augmentation de 62,6% par rapport à 2022, tandis que l’encours des crédits a crû de 24,8% et l’encours des dépôts de 26,03%.
2023 a été une année de grands défis, mais aussi de grandes réalisations à CCA-Bank. Malgré un contexte économique difficile, la banque a su tirer son épingle du jeu comme l’attestent ses performances. D’après le rapport d’activités de la banque au cours de l’année écoulée, son total bilan est de 647,03 milliards de Fcfa en hausse de 27,1% par rapport à celui de 2022. Par ailleurs, l’encours crédit à la clientèle a cru de 24,8% pour se situer à 286,03 milliards de Fcfa, tandis que l’encours des dépôts est en augmentation de 26,03% par rapport à l’année précédente pour s’établir à 518,5 milliards de Fcfa. 43 679 nouveaux comptes ont été ouverts en 2023, soit un accroissement de 20,1% par rapport à 2022. En outre, le produit net bancaire de CCA-Bank a connu une hausse de 18% l’année dernière et s’établit à 38,5 milliards de Fcfa pour un résultat brut de 14,1 milliards de Fcfa. Elle compte à son actif 63 distributeurs automatiques de billets (DAB) à travers son réseau. Marguerite Fonkwen Atanga, directeur général de la banque livre les secrets de sa réussite : « Malgré le contexte économique difficile, CCA-Bank est restée fidèle à sa vision. Nous avons compté sur nos ressources humaines de qualité, des processus de gestion maîtrisés et des infrastructures adaptées pour proposer des services innovants. Nous avons connu une croissance à deux chiffres sur nos principaux indicateurs financiers et de gestion », se félicite-t-elle.
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D’autres initiatives prises par la banque ont contribué à booster ses performances l’année dernière. « En 2023, nous avons également pris des mesures pour renforcer notre infrastructure technologique, améliorer notre service pour une expérience client d’exception, et élargir notre gamme de produits financiers. Nous avons investi dans le digital pour offrir des services bancaires plus rapides, plus sûrs et plus efficaces. L’introduction de nouveaux outils numériques a facilité l’accès à nos services pour tous nos clients, partout où ils se trouvent », explique le DG de CCA-Bank. L’autre clé de la réussite de la banque a été l’amélioration de sa relation avec sa clientèle et la formation de son personnel dont l’effectif global se situe à 644 employés dont 63% sont des femmes. « Nous avons lancé plusieurs initiatives pour renforcer notre relation avec la clientèle. Nos efforts pour mieux comprendre et répondre aux besoins de nos clients se sont traduits par une amélioration notable de la satisfaction client. Nous avons mis en place des programmes de formation pour notre personnel afin de garantir qu’ils possèdent les compétences nécessaires pour fournir un service de qualité, à l’exemple de la Semaine de l’expérience client. La fidélité et la satisfaction de nos clients sont au cœur de notre stratégie de croissance », poursuit le top management de l’institution.
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Des actions impulsées par le Conseil d’administration qui ont permis à la banque de s’adapter aux grandes mutations du secteur bancaire. « Le milieu bancaire s’avère de plus en plus concurrentiel et se trouve actuellement à un stade de profondes mutations. Les banques aujourd’hui doivent faire des veilles permanentes afin de se préparer à l’émergence des innovations des TIC dans le milieu bancaire », indique Albert Nkemla, président du Conseil d’administration (PCA) de CCA-Bank. Pour ce faire, « le potentiel digital permet d’ouvrir la relation client vers de nouveaux horizons et les clients devraient largement s’adapter aux nouvelles technologies pour faire de ces dernières de nouveaux atouts et enjeux de développement », poursuit-il. Dans un monde post covid-19, les banques poursuivent la réinvention de leur modèle. « Il s’agit aujourd’hui de s’adapter à l’intégration des indicateurs de la gouvernance environnementale et sociale (ESG) dans le dispositif de pilotage de la performance ; la digitalisation des processus via l’intelligence artificielle ou le cloud, et à l’adaptation des dispositifs de gestion des risques aux nouveaux types de risques (climatique, cyber, etc.) », conclut-il.
