Vous êtes ici
Accueil > Entreprises > 15 entreprises camerounaises à l’école des opérations d’exportation

15 entreprises camerounaises à l’école des opérations d’exportation

Ces dernières ont pris part à un atelier conjointement organisé du 21 au 23 avril dernier à Douala par le ministère du Commerce et de l’Union européenne.

L’avènement du marché unique africain à travers la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pose avec acuité, la nécessité du renforcement des capacités des entreprises camerounaises exportatrices de leurs produits vers l’extérieur. Cet impératif a poussé le ministère du Commerce, en collaboration avec l’Union européenne (UE), à organiser à Douala, du 21 au 23 avril 2021, un séminaire à l’intention de ces dernières. Il a été question pour la quinzaine d’entreprises spécialisées dans l’agroalimentaire présentes pendant ces trois jours, de s’imprégner du guide relatif aux opérations de d’exportation vers le marché africain (Zlecaf) et européen du fait des Accords de partenariat économique (APE) ratifiés par le Cameroun. Sélectionnées à cet effet selon des critères propres aux organisateurs, ces entreprises ont reçu des enseignements relatifs à l’élaboration d’un plan d’exportation, d’une stratégie marketing, la sélection du marché cible, et l’établissement des besoins de financement à même d’assurer leurs exportations. A ces aspects se sont ajoutées les astuces pour la réalisation d’une bonne étude de marché relative aux exportations, ainsi que les aspects juridiques du commerce international sans oublier les procédures en ligne et bien d’autres.

Pour les organisateurs dudit séminaire, l’objectif visé est l’optimisation des retombées issues des opérations d’exportations. Ce, d’autant plus que selon le Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN), « la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est désormais opérationnelle. Le démarrage des échanges commerciaux a officiellement été lancé le 1er janvier 2021. Avec une population estimée en 2019 à 1,3 milliard d’habitants, l’Afrique constitue l’un des plus grands marchés au monde, derrière des pays comme la Chine et l’Inde. Selon les récentes projections des Nations unies, le continent africain devrait pratiquement doubler sa population d’ici à 2050, passant de sa démographie actuelle à près de 2,4 milliards d’habitants ». Pour leur permettre de tirer profit de ces marchés, le guide des opérations d’exportation mis à leur disposition recommande à ces dernières, « une approche maîtrisée du processus d’exportation ». Ce qui va leur permettre d’améliorer non seulement l’image de leurs entreprises, mais aussi, leur donner davantage de crédibilité tout en boostant leur chiffre d’affaires du fait de l’accès à de nouveaux clients et de ressources, des facteurs qui ouvrent un champ de possibilités aux entreprises en termes d’innovations pour les produits et services.

Les filières de l’agroalimentaire ont fait l’objet d’études de positionnement stratégique commandées par Chantal Elombat Mbedey, directrice générale du BMN ci-dessus cité. En tant qu’acteur central de la mise à niveau des organisations au Cameroun, il a déjà fait réaliser une série d’études sur le positionnement stratégique des filières du secteur de l’agroalimentaire. Il s’agit notamment de celles portant sur la filière transformation des graines et fabrication de produits amylacés, des oléagineux et aliments pour animaux, ainsi que celles des fruits et légumes, et du tabac.

Le développement du secteur de l’agro-alimentaire est l’un des piliers du Plan directeur de l’industrialisation (PDI), qui est au coeur de la politique de transformation structurelle de l’économie camerounaise, axe phare de la Stratégie nationale de développement (SND-30), qui fait de la mise à niveau des entreprises un des outils indispensables pour sa bonne mise en oeuvre.

Laisser un commentaire

Top