C’était à la faveur de l’atelier d’harmonisation et de consolidation des approches tenu du 8 au 9 août 2024 à Ebolowa.
L’heure est à l’évaluation du Plan intégré d’import-substitution agropastoral et halieutique (Piisah) 2024-2026. Réunis du 8 au 9 août 2024 à Ebolowa, capitale régionale du Sud, les responsables des administrations publiques et des organisations de producteurs, impliqués dans la mise en œuvre de ce programme sous la houlette Zoutene Doufene, Coordonnateur du secrétariat technique du Piisah, par ailleurs Directeur Général par intérim, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire au ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, ont passé en revue les six premiers mois de mise en œuvre du Piisah . Il était question de « présenter l’état d’avancement du Plan au premier semestre 2024, d’examiner et de valider les outils de suivi de la mise en œuvre du Plan, et de consolider les plans sectoriels pour les étapes à venir », précise la note d’information de la cellule de communication du Minepat dont LFA a obtenu copie.
Evalué à 1 336 milliards de Fcfa, le Piisah permettra au cours d’une période de trois ans, de doper la production locale de blé, de riz, de poissons, de lait, de maïs, de sorgho et de mil. Les 1 136 milliards de Fcfa sont répartis ainsi qu’il suit : 165, 84 milliards de Fcfa en 2024, 427,78 milliards de Fcfa en 2025 et 542,74 milliards de Fcfa en 2026. Au cours de la même période, une enveloppe de 203,50 milliards de Fcfa va être mobilisée pour l’amélioration de la production, de la transformation et de la commercialisation des produits locaux. Ce financement est également étalé sur trois ans, avec un premier décaissement de 62,34 milliards en 2024, un second d’un montant de 78,21 milliards de Fcfa sera disponible en 2025. Le dernier d’un montant de 62,95 milliards va être déployé en 2026. La dernière composante axée sur l’amélioration de l’accès aux financements, aux marchés et à la formation, va bénéficier d’une enveloppe de26,68 milliards, soit 18,31 milliards de Fcfa en 2024, 4,14 milliards de Fcfa en 2025, et 4,23 milliards de Fcfa en 2026. Cinq milliards de Fcfa vont également être prélevés de ce financement prévisionnel afin d’assurer la gouvernance de ce plan.
Pour parvenir à l’objectif fixé, le Piisah va se déployer sur trois axes précis : la sécurisation et aménagement des périmètres hydroagricoles, pastoraux et halieutiques ; l’amélioration de la production, de la transformation et de la commercialisation et l’amélioration de l’accès aux financements, aux marchés et à la formation gouvernance plan.