La plateforme lancée en avril dernier à travers la Direction générale des impôts vise à révolutionner la gestion fiscale au Gabon grâce à la digitalisation des processus administratifs.
Un peu plus de trois mois après son lancement le 8 avril 2024, le projet « Digitax Gabon » affiche déjà de belles performances. Portée par la Direction générale des impôts (DGI), cette initiative destinée à révolutionner la gestion fiscale au Gabon grâce à la digitalisation des processus administratifs, permet désormais d’accroitre les recettes dans ce secteur. « Grâce à la plateforme Digitax, l’Etat gabonais enregistre 258 milliards de Fcfa de recettes fiscales en trois mois », annonce le ministère de l’Economie et des participations sur sa page Facebook.
Il faut préciser que pour le seul mois d’avril 2024, la plateforme a permis de récolter près de 105,1 milliards de Fcfa de recettes fiscales. Ce qui représente une hausse conséquence de 102% en glissement annuel, puisqu’elles se chiffraient à 51,6 milliards de Fcfa en avril 2023. Une performance que l’on pourrait surtout attribuer au fait que « les grandes et moyennes entreprises sont désormais tenues d’effectuer toutes leurs obligations fiscales via Internet, sans nécessiter de se rendre physiquement dans un centre des impôts, grâce à la plateforme Digitax Gabon », a encore précisé le ministère de l’Economie et des participations sur les réseaux sociaux.
Dotée d’une gestion intégrée de l’ensemble des processus fiscaux, notamment, le recouvrement, le contrôle fiscal, le traitement des contentieux, l’assiette fiscale et le paiement des impôts en ligne, « Digitax Gabon » a pour objectif de simplifier la procédure et les démarches de collecte des recettes fiscales. Grâce à ces premières performances, les autorités gabonaises espèrent atteindre, voire dépasser, les objectifs fixés pour l’exercice en cours en matière collecte des recettes fiscales. En effet, selon les prévisions contenues dans projet de loi de finances 2024, le Gabon espère collecter cette année des recettes fiscales de l’ordre de 1 699,7 milliards de Fcfa, contre 1 466,3 milliards de Fcfa dans la loi de finances 2023.
