Ils prennent part depuis hier au salon hier virtuel de l’épargne et de l’investissement.
Le contexte sanitaire n’étant pas très favorable aux grands rassemblements, bons nombres d’événements se tiennent désormais en ligne. C’est le cas du Salon de l’épargne, de l’Investissement et du patrimoine (Seip) 2020 qui se tient dans un contexte marqué par la pandémie à Coronavirus. Habituellement organisé en présentiel, ce rendez-vous se tiendra pour la toute première fois en ligne uniquement qui s’achève ce jour.
D’après l’organisation, le format de cette édition prévoit quelques innovations. Environ 30 intervenants issus du monde de la finance donneront des astuces et conseils à travers différentes sessions plénières, master class et animations thématiques. Parmi ces intervenants on peut citer : Yves-Daniel Benie, responsable des marchés des capitaux EDC Investment Corporation, Paul-Harry Aithnard, Directeur général Ecobank Côte d’Ivoire-Uemoa, Kadi Fadika Coulibaly, Administrateur Directeur général Hudson, Jean-Luc Konan Président Directeur général (PDG) Cofina Groupe, Hermann Dano, Country Head YUP Groupe Société générale, Stanislas Zeze, PDG Bloomfield Invesment Corporation, Alex Sea, CEO Africa Fintech Forum. Le salon est dédié à toute personne souhaitant bénéficier d’outils pour comprendre les offres bancaires existantes, pour une meilleure épargne et un meilleur investissement. Depuis 2018, le Salon de l’Epargne, de l’investissement et du patrimoine s’est inscrit comme un événement incontournable. Il réunit depuis deux ans, des professionnels des secteurs banques, assurances, économie digitale, et bien d’autres afin de développer des stratégies pour l’épanouissement de leur secteur, partager leurs expériences et répondre aux difficultés rencontrées.
Au cours de cette rencontre 100% digitale, ce salon virtuel qui se tiendra avec des experts bien réels, va donc sensibiliser et informer la population sur toutes les problématiques liées à l’épargne et aux investissements. « Aux questions classiques que se pose le grand public sur l’investissement et l’épargne, se sont ajoutées ces derniers mois celles liées à la pandémie de la Covid-19. Cette période a complètement bouleversé les réalités économiques, plaçant ainsi, aujourd’hui plus que jamais, l’épargne et la digitalisation au coeur de l’actualité », indique l’organisation.
Cette approche des acteurs africains du secteur financier et banquier est saluée par les organisations internationales. En 2018, Debora Revoltella, Directrice de département Analyses économiques à la banque européenne d’investissement (BEI) indiquait dans un rapport de la banque sur l’Afrique que : « le développement du secteur privé ne passera pas seulement par des financements, il nécessitera une assistance technique et des transferts de connaissances. Il s’agit là d’un investissement à long terme dont les groupes bancaires tireront des avantages économiques et financiers au bout du compte du fait qu’ils forment une future génération de clients plus importants et plus solides, mais il leur faut commencer dès maintenant. Les partenaires de développement pourraient contribuer à mobiliser des capitaux et à soutenir le développement du secteur privé en proposant des instruments stratégiques et financiers innovants, y compris dans les domaines Fintech, garanties de portefeuille et formations pour les banquiers. »
