Ils sont au total 37 prévenus, dont trois Américains, jugés pour la « tentative de coup d’Etat » déjouée le 19 mai dernier en République démocratique du Congo (RDC), qui ont finalement été condamnés le 13 septembre 2024 à la peine de mort par un tribunal militaire de Kinshasa, présidé par le major Freddy Ehume. L’on se souvient d’ailleurs qu’en fin août, le ministère public avait requis la peine capitale contre 50 des 51 prévenus. Plusieurs chefs d’accusation ont été retenus contre eux : « attentat », « terrorisme », « tentative d’assassinat », « association de malfaiteurs », « meurtre », « détention illégale d’armes et munitions de guerre » en sont les principaux. En rappel, lors de la tentative de coup d’Etat, deux policiers affectés au domicile de Vital Kamerhe, alors ministre avant de devenir président de l’Assemblée nationale, avaient été tués.