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LOI DE FINANCES 2025 : Le gouvernement gabonais approuve un budget 4 204,9 milliards de Fcfa

Cette enveloppe en hausse de 1,03% vise notamment à soutenir l’optimisation des recettes et la poursuite des chantiers, notamment dans les secteurs de la route, de l’éducation, de la santé, de l’eau ainsi que de l’Énergie.

Après l’adoption la 31 août dernier de la Loi de finances rectificatives (LFR) qui a consacré une hausse du budget 2024 de 331,4 milliards de Fcfa, le gouvernement gabonais, réuni une fois encore en Conseil de ministres le 12 septembre 2024 sous la présidence du Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a approuvé le budget 2025 du pays après examen du Projet de loi de finances (PLF) soumis par le ministère des Comptes publics. Ainsi, sur la base des principales hypothèses issues du cadrage macroéconomique et budgétaire, le projet de budget de l’État, équilibré en recettes et en dépenses a été arrêté à la somme de 4 204,9 milliards de Fcfa. Ce qui représente une hausse de 42,9 milliards de Fcfa, soit 1,03% en valeur relative par rapport au précédent exercice.

A noter que ces principales hypothèses reposent sur : un recul de la production pétrolière de 2,1% à 11,125 millions de tonnes métriques en 2025, contre 11,640 millions de tonnes en 2024 ; une chute du prix du baril de pétrole gabonais de 5,1 % à 75 USD en 2025, contre 79 USD le baril dans la loi de finances 2024 ; une augmentation de la production de manganèse de 7,7% à 11,08 millions de tonnes en 2025, contre 10,3 millions de tonnes en 2024 ; une hausse du prix de vente du manganèse de 1,2% à 135,7 dollars US la tonne en 2025, contre 134,1 dollars US en 2024 ; une hausse de la production de bois débité de 3,2% à 1,4 million de tonnes en 2025, contre 1,36 million de tonnes en 2024 ; une dépréciation du taux de change du dollar américain de 0,7% à 596,4 Fcfa en 2025, contre 600,6 Fcfa en 2024.

Lors de l’examen du PLF 2025, le gouvernement a rappelé les principaux objectifs poursuivis à travers ce budget. Ils concernent : « le soutien à l’optimisation des recettes, à travers la mise en œuvre de mesures visant à accroître la performance des services fiscaux et à améliorer la collecte des recettes douanières ; la poursuite des chantiers, notamment dans les secteurs de la route, de l’éducation, de la santé, de l’eau et de l’énergie, pour redonner la dignité à nos compatriotes », apprend-on.

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En détail, les recettes budgétaires nettes (recettes du budget général et recettes des comptes spéciaux) sont évaluées à 2 879,2 milliards Fcfa, contre 2 729,7 milliards Fcfa arrêtées dans la Loi de finances initiale (LFI) 2024, soit une hausse de 149,5 milliards Fcfa. Ensuite, les recettes affectées aux tiers, constituées des prélèvements au profit des collectivités locales (29.058 .048.393 Fcfa), des organismes internationaux (16 .916.481.533 Fcfa) et des établissementspublics (71.375.616.587 Fcfa), s’établiraient à 117,4 milliards Fcfa, contre 105,2 milliards Fcfa dans la LFI. Quant aux ressources de financement et de tré- sorerie, elles se chiffreraient à 1 208,4 milliards Fcfa dans le budget 2025, contre 1 327,1 milliards Fcfa arrêtées dans la loi de finances initiale 2024, soit une baisse de 118,7 milliards Fcfa, imputable à la réduction des émissions de titres publics sur le marché international.

Pour ce qui est des dépenses nettes des affectations aux tiers prévues par l’État, elles sont évaluées à 4 087,5 milliards Fcfa, et réparties en dépenses budgétaires (2 794,5 milliards Fcfa) et en charges de financement et de trésorerie (1 292,9 milliards Fcfa). « Les dépenses du budget général, réparties entre 32 missions de politiques publiques, comprennent : les charges financières de la dette, qui se décomposent en intérêts sur la dette extérieure et intérieure, sont projetées à 349,4 milliards FCFA, contre un montant de 378,4 milliards Fcfa inscrit dans la loi de finances initiale 2024, soit une baisse de 29 milliards Fcfa ; les dépenses de personnel, composées de la solde permanente, des rémunérations des autres catégories de salariés, des vacations et des indemnités de sessions. Elles se chiffreraient à 825,3 milliards Fcfa, contre 771,7 milliards Fcfa dans la loi de finances initiale 2024, soit une hausse de 53,6 milliards Fcfa », peut-on lire dans le communiqué final rendu public à l’issue du Conseil des ministres.

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