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Transport aérien : Le Gecam fait le procès des infrastructures aéroportuaires

Dans une note adressée le 12 novembre dernier au Directeur général des Aéroports du Cameroun, Célestin Tawamba se plaint du délabrement des infrastructures et services de l’entreprise.

Ce n’est pas la première fois que le Groupement des entreprises du Cameroun, (Gecam) à travers son président se plaint des infrastructures du pays. Cette fois-ci, Célestin Tawamba pointe du doigt les aéroports du Cameroun qui sont d’après lui, dans un état de délabrement flagrant. « Depuis quelques années, nous avons constaté avec inquiétude un délabrement flagrant des infrastructures aéroportuaires tant au niveau des terminaux que des équipements destinés aux passagers », fait savoir le président du Gecam dans une note adressée au Directeur général (DG) des Aéroports du Cameroun (ADC), le 12 novembre 2024.

Dans cette correspondance dont LFA a eu copie, Célestin Tawamba décrit les conditions d’accueil, d’orientation et de sécurité approximative qui ne répondent malheureusement pas aux normes internationales.  Ce qui selon lui, ne permet pas aux compagnies aériennes de proposer un service de qualité à leur passager. « L’inefficacité des systèmes de gestion des bagages, les attentes interminables, ainsi que l’absence des infrastructures modernes et adaptées ne contribuent pas à donner une image positive de notre pays », poursuit-t-il.

Les observations du président du Gecam se greffent au constat fait tous les jours par les voyageurs camerounais. « Nos aéroports ne sont vraiment pas en bonne état surtout l’aéroport de Douala. Ce n’est pas confortable, il y fait très chaud, les salles d’embarquement sont petites, il y a tellement de griefs », déplore Augustin T., commerçant. Même observation chez Aline, une autre commerçante qui tous les deux mois se rend en Chine pour acheter de la marchandise. « L’état de nos aéroports est vraiment précaire. Il y a une grande différence avec les autres pays comme le Togo, le Sénégal, pour ne pas citer les pays avec de plus grandes ressources, le Cameroun devrait fournir plus d’efforts dans l’entretien et la mise à niveau des aéroports ».

Pour le Gecam, au-delà des enjeux de confort pour les passagers, il en va de la compétitivité de notre économie. « Le transport aérien étant un moteur essentiel pour le commerce international, les investissements étrangers, ainsi que pour l’attractivité du tourisme, la dégradation continue de ces infrastructures à des conséquences dramatiques dans ces secteurs », fait savoir son président. Le chef du patronat invite en même temps le DG des ADC à prendre des mesures nécessaires pour améliorer de manière urgente, les infrastructures et les services offerts dans les aéroports du Cameroun.

Rappelons que le Cameroun possède deux aéroports internationaux fonctionnels. L’aéroport international de Douala et l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. Pour maintenir une certaine image du pays qui occupe une position plus que stratégique en Afrique, il est impératif selon Célestin Tawamba de « procéder à une modernisation des installations, à l’entretien des équipements et à la mise en place d’un environnement plus accueillant et sécurisé aussi bien pour les passagers que pour les opérateurs aériens ».

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