Vous êtes ici
Accueil > Assurances, Economie, Microfinance > Économie > Actualité > Pagfip : Le plan de travail annuel 2025 adopté

Pagfip : Le plan de travail annuel 2025 adopté

C’était à la faveur de la toute première session du Comité de pilotage de ce projet tenue le 17 décembre 2024 à Yaoundé.

Le Projet d’appui à la gouvernance des finances publiques (Pagfip) a pris ses marques le 17 décembre 2024, avec la toute première session de son Comité de pilotage (Copil) présidée par le Secrétaire général (SG) du ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, Jean Tchoffo. Une session qui a permis aux membres de cette instance d’examiner et d’adopter le Plan de travail et le budget annuel ainsi que certains documents d’exécution du projet, notamment le rapport d’avancement au 30 juin 2024, la liste des biens et services révisée, ainsi que le Plan de passation des Marchés proposé pour les 18 premiers mois de mise en œuvre du projet. 

Le Pagfip arrive à point nommé, car « il aura un effet direct sur la situation d’endettement du pays qui doit nécessairement être améliorée, à travers notamment l’optimisation des mécanismes de mobilisation des recettes propres, ainsi que l’encadrement plus optimal de l’utilisation de l’ensemble des ressources de l’Etat », a indiqué, Jean Tchoffo. D’une durée de quatre ans (2023-2026), il vise à renforcer l’environnement institutionnel et organisationnel de la gestion des finances publiques, à travers la mobilisation accrue des recettes fiscales et la promotion de l’efficacité de la dépense publique. De manière spécifique, il permettra d’améliorer la mobilisation et la sécurisation des recettes fiscales ; limiter les risques budgétaires à travers le contrôle et la maitrise l’exécution budgétaire ; systématiser les pratiques en matière d’audit et de vérifications internes et externes ; lutter contre la corruption et les flux financiers illicites. Dans l’ensemble, il contribuera au développement et à la consolidation des capacités nationales de gestion des finances publiques, de pilotage et de communication sur les réformes en mettant l’accent sur la valorisation des ressources humaines et la modernisation, ainsi que la mise à niveau des outils de travail. 

Il convient de préciser que le Pagfip est doté de trois composantes, notamment le renforcement des capacités de mobilisation des recettes fiscales. Cette composante s’articule autour de deux sous composantes : « appui à la digitalisation des recettes fiscales » ; et « appui au dispositif de prévention contre la fraude et l’évasion fiscale ». La deuxième composante à savoir le renforcement de l’efficacité et de la transparence de la dépense publique s’articule elle aussi autour de deux sous-composantes : « appui à la gestion des investissements publics » ; et « renforcement de la transparence et de la redevabilité ». La troisième qui porte notamment sur la Gestion du projet, repose d’une part, sur la complémentarité de ses composantes qui, en contribuant simultanément au renforcement de la mobilisation des recettes fiscales et à l’amélioration de la transparence et à la lutte contre la corruption, concourt à l’atténuation des principales insuffisances diagnostiquées au niveau du cadre de la Gestion des Finances Publiques, favorisant ainsi la création des conditions idoines en faveur de la consolidation budgétaire et de la relance économique post Covid.

Laisser un commentaire

Top