Vous êtes ici
Accueil > Entreprises > Sécurisation des recettes : Le Guce tend la main  au  Conseil centrafricain des Chargeurs

Sécurisation des recettes : Le Guce tend la main  au  Conseil centrafricain des Chargeurs

Une convention de partenariat a été paraphée  à cet effet le 18 décembre 2024 à Douala.

Le Conseil national des chargeurs centrafricain (Ccac) vient de marquer une étape importante dans la sécurisation de ces recettes douanières.  Cet organisme vient de signer avec le Guichet unique des opérations du Commerce extérieur (Guce) à Douala une convention de partenariat dans le cadre de la sécurisation de la commission armatoriale.  « Nous sommes aujourd’hui sur la commission armatoriale qui s’inscrit dans le cadre du droit de trafic maritime et  les amateurs vont payer quelque chose, ce qui va contribuer à accroitre les recettes domestiques ou de l’Etat centrafricain, mais aussi à donner les ressources additionnels aux Ccac », a indiqué Bertin Medard Ngounio, Directeur général du Ccac lors de la signature de la convention de partenariat le 18 décembre 2024 à Douala.

Pour le Guichet unique, la signature de cette convention marque en effet une nouvelle étape dans la collaboration qu’elle envisage « et qui sera forcément bénéfique pour nos institutions, mais de manière plus durable pour nos Etats », complète Isidore Biyiha, Directeur général du Guce.

La convention signée entre les deux institutions consiste en fait à sécuriser la commission armatoriale pour le bénéfice du Conseil centrafricain des chargeurs en République centrafricaine (RCA). En effet, considéré comme un pays sans littoral, la RCA compte pourtant sur ces recettes fiscales pour accroitre son développement local. Et les dysfonctionnements observés au niveau du corridor Gaoura-Boulai- Bangui n’avantage pas ce pays de l’hinterland qui compte sur les ports du Cameroun pour son commerce extérieur. « La partie centrafricaine dépend énormément du port de de Douala, un peu des ports de Kribi aussi et Limbé pour les produits pétroliers.  Et en mettant en place cette convention que nous avons appelé de nos vœux depuis longtemps et pour lequel à travers le Guce, le Cameroun  nous a permis de conclure aujourd’hui, nous allons corriger beaucoup de défaut sur ce corridor », fait savoir le Directeur général  du CCAC avant de poursuivre.  « La RCA est un pays de l’hinterland et nous n’avons pas accès à la mer et nous n’avons pas accès aujourd’hui aux bonnes informations.  Or pour prendre des décisions, il faut disposer des informations fiables, le système du Cameroun est digitalisé, nous sommes en train d’aller sur la dématérialisation ce qui est un gain énorme  pour le pays en termes de sécurisation des recettes ».

Avec cette convention, la RCA espère désormais disposer de bonnes informations pour de meilleures décisions, mais aussi sécuriser le suivi du transit de ses marchandises. En outre, « cette collaboration va se poursuivre sur le suivi des bordereaux électroniques de suivi des cargaisons (Besc) et ce qui va permettre de limiter la fraude sur les Besc, sur les marchandises qui rentrent dans notre pays.  Grâce au Guce,  et à ce partenariat, je pense qu’on va atteindre un certain nombre d’objectif », conclut Bertin Medard Ngounio. 

Laisser un commentaire

Top