Contenues dans la loi de finances, elles ont été présentées lors de la réunion des services centraux et déconcentrés de la direction générale des Douanes tenue le 6 janvier 2025 à Yaoundé.
Comme il est désormais de tradition, l’administration des douanes a prévu des facilités pour les opérateurs économiques au cours de l’exercice 2025. Ces mesures incitatives contenues dans la nouvelle loi des finances ont été présentées lors de la réunion des services centraux et déconcentrés présidée par de le Directeur générale (DG) des Douanes, Edwin Fongod Nuvaga le 6 janvier 2025 à Yaoundé. Il s’agit au total de sept mesures : le soutien au secteur de l’élevage ; la promotion de l’énergie verte ; le dédouanement des logiciels importés ; l’évaluation des engins et des machines de construction importés ; la taxation à l’exportation de certains biens ; et le levée et apurement des déclarations d’importation et d’exportation.
S’agissant du soutien au secteur de l’élevage « les compliments alimentaires pour animaux, notamment les vitamines, les acides aminés essentiels et les sels minéraux non produits localement, destinés aux préparations alimentaires de provenderie pour le renforcement de la croissance des animaux bénéficient d’un abattement de 50% sur la valeur imposable à l’importation », précise la loi des finances. Dans le registre de la promotion de l’énergie verte, les véhicules et motocycles à moteurs électriques importés à l’état neuf, leurs batteries et leurs bornes de recharge bénéficient d’un abattement de 50% sur la valeur imposable pour une période de 24 mois.
En ce qui concerne l’évaluation des engins et des machines de construction importés, la loi des finances précise que les engins et matériels de génie civil destinaux au travaux publics, importés à l’état neuf, sont dédouanés sur la base de la valeur transactionnelle et ceux de plus de 20 ans sont dédouanés sur la base des valeurs résiduelles définies par la direction générale des Douanes, en fonction de l’âge et du nombre d’heures d’utilisation figurant sur le compteur.
En rappel, il est attendu au cours de cet exercice, une mobilisation des recettes de près de 1144 milliards de Fcfa, contre 1 094,6 milliards de Fcfa en 2024, soit une hausse de 49,4 milliards de Fcfa. Et pour y parvenir, la Direction générale des Douanes envisage intensifier la discipline, le suivi des opérations de transit, le professionnalisme, le suivi rigoureux de certaines filières, le suivi de la performance, le renforcement de la surveillance, l’amélioration de la qualité du service, le contrôle de l’exécution du service, la consolidation de l’éthique et de la gouvernance, l’assiduité et la célérité dans le traitement des dossiers, la réduction des coûts et délais de passage des marchandises, la réduction des dysfonctionnements observés dans le monitoring de DGD9. Dans ce registre, l’on a également l’accélération de la lutte contre la fraude et la contrebande, la prévisibilité dans les opérations de dédouanement, le renforcement du partenariat et de la collaboration, l’amélioration de la prise en charge des marchandises, l’amélioration de la production contentieuse, le suivi hebdomadaire des recouvrements.