Construire un partenariat plus fort et plus stratégique avec l’Afrique, exigera également des pays de l’UE qu’ils renoncent à leur fixation sur la « menace » migratoire, et reconnaissent l’importance stratégique du continent. Un débat franc sur l’élargissement des voies légales pour garantir la mobilité, y compris la migration circulaire, serait utile. L’idée de revenir à la « normale » après la crise du Covid-19 peut encore tenter de nombreuses personnes. Mais, s’agissant de la relation UE-Afrique, ce n’est tout simplement pas une option. Le partenariat doit être repensé et remodelé. À cette fin, les deux parties doivent abandonner l’approche déséquilibrée et fragmentaire du passé et travailler à la création d’un mécanisme efficace de gouvernance conjointe.