La Banque africaine de développement et l’Agence américaine pour le commerce et le développement ont procédé le 24 janvier dernier au renouvellement de leur protocole d’accord qui prolonge leur partenariat stratégique pour cinq ans.
Comme l’a toujours indiqué la Banque africaine de développement (BAD), les infrastructures que ce soit dans les secteurs du transport, l’énergie, la santé, l’eau et même les Technologies de l’information et de la communication constituent le fondement du développement en Afrique. Elles contribuent en effet de manière significative à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté sur le continent, ainsi qu’à la réalisation des objectifs de développement durable. Sauf que l’Afrique accuse encore malheureusement un sérieux déficit en infrastructures. Toute chose qui empêche la région de réaliser son potentiel de croissance économique, mais également son pouvoir concurrentiel sur les marchés mondiaux et d’atteindre de manière efficace ses objectifs de développement, dont la réduction de la pauvreté. Jusqu’à présent, bon nombre d’Africains, notamment ceux vivant en milieu rural, n’ont pas accès à des services modernes de transport, de distribution d’énergie électrique, de communication ou encore d’assainissement.
C’est pour remédier à cette situation très préjudiciable à l’Afrique, que la BAD et l’Agence américaine pour le commerce et le développement (Ustda) ont procédé le 24 janvier dernier au renouvellement de leur protocole d’accord, en prolongeant leur partenariat stratégique pour cinq ans. « La prolongation de notre partenariat stratégique réaffirme notre engagement commun à créer un avenir plus durable et plus prospère pour l’Afrique. En combinant nos ressources et notre expertise, nous fournissons des solutions efficaces qui favorisent des infrastructures durables et de haute qualité sur le continent tout en augmentant les opportunités pour les entreprises américaines en promouvant des systèmes de passation de marchés équitables, transparents et efficaces », a déclaré Enoh T. Ebong, directrice de l’Utsda.
En somme, les deux structures s’engagent à développer en priorité des infrastructures de qualité en Afrique en renforçant les systèmes nationaux de passation de marchés et en les alignant sur les meilleures pratiques internationales. Il s’agira également de constituer sur le continent une réserve de projets bancables qui puissent bénéficier des dons de préparation de projets de l’Agence américaine, mais aussi de renforcer les capacités en matière de passation de marchés publics, afin de créer des systèmes transparents et efficaces qui soutiennent la croissance économique et le développement durable. Tout en saluant cette collaboration continue, la vice-présidente principale de la BAD, Marie Laure Akin-Olugbade, a indiqué qu’elle leur « permettra de veiller à la poursuite du renforcement des institutions nationales de passation de marchés, au renforcement des capacités et à la mise en œuvre efficace des programmes de passation de marchés au sein de nos pays membres régionaux ».