Une mission du Fonds monétaire international a eu une séance de travail dans la capitale centrafricaine, le 3 mars 2025 avec les autorités de ce pays à cet effet.
Bangui, la capitale de la République centrafricaine (RCA) s’apprête à accueillir le Caucus africain dans les prochains jours. L’évènement placé sous l’égide du Fonds monétaire international (FMI), rassemblera des délégués de plusieurs pays africains ainsi que des experts internationaux. Le but étant de traiter des enjeux économiques, financiers et sociaux auxquels l’Afrique doit faire face.
En prélude à cela, une séance de travail s’est tenue le 3 mars 2025 sous la houlette de Hervé Ndoba, ministre des Finances et du Budget assisté de son collègue Richard Filakota, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale. La cérémonie de lancement des préparatifs du caucus africain 2025 s’est tenue dans la salle de conférences du ministère des Finances et du Budget en présence de la mission conjointe du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Cette dernière s’inscrit dans une démarche cruciale pour renforcer la coopération économique et favoriser le développement sur le continent africain.
Le caucus africain de cette année va permettre aux ministres africains des Finances et de l’économie d’évaluer les stratégies mises en place pour promouvoir une croissance économique durable et inclusive. L’accent sera mis sur la lutte contre la pauvreté, l’amélioration de l’accès aux services essentiels, le renforcement des capacités des institutions, ainsi que la stimulation des investissements et de l’innovation. Pour les autorités centrafricaines, l’organisation de ce caucus en 2025 à Bangui est une opportunité de resserrer les liens entre les institutions financières internationales et les Nations africaines en général, et la RCA en particulier, tout en favorisant les échanges de bonnes pratiques et le développement de solutions innovantes face aux défis du continent. Il constitue une plateforme privilégiée pour discuter des politiques économiques et financières, des investissements prioritaires et des partenariats stratégiques nécessaires à un développement durable.
Ce sommet de haut niveau mettra en lumière le potentiel économique et politique du pays tout en renforçant son image sur la scène internationale. Cet événement offre également une occasion inestimable pour les acteurs locaux de s’engager dans des discussions cruciales qui pourraient déterminer l’avenir économique de la région. En mobilisant des ressources et en favorisant l’intégration régionale, ce caucus pourrait impulser une dynamique positive pour la croissance inclusive et durable du continent en général et de la Cemac en particulier.