Organisé à Douala du 1er au 6 avril 2025, cet événement qui a réuni des experts, des opérateurs économiques et les membres du gouvernement, avait pour objectif d’échanger sur les problèmes liés à ce secteur.
La ville de Douala a vibré au rythme du Salon africain du bâtiment et des métiers connexes (Afribat) Cameroun la semaine dernière. Organisée dans la capitale économique du Cameroun, cette rencontre a connu la participation des professionnels, des experts et des entrepreneurs du secteur du BTP, matériaux de construction et des métiers connexes venant du Maghreb, d’Asie, d’Europe et d’Afrique Subsaharienne. Pour cette troisième édition, les participants étaient réunis sur le thème : « Construire durable pour mieux vivre ensemble ».
Initié par la Chambre de commerce et d’industrie du Cameroun (Ccima), en partenariat avec la Chambre de commerce de la Tunisie, Afribat a permis aux acteurs impliqués dans le secteur du BTP et des métiers connexes d’échanger sur les enjeux liés à leur domaine respectif. « Quand on construit, on doit respecter les normes afin d’éviter certains accidents… le bâtiment aujourd’hui est l’un des secteurs très important dans notre pays et nous avons utilisé le thème construire durablement pour mieux vivre ensemble parce que quand il y a une bonne construction dans un pays, les gens vivent mieux », a indiqué Christophe Eken, Président de la Ccima. Dans le même sillage, le Secrétaire général du ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), a précisé que : « Les enjeux c’est le développement durable, construire d’une manière durable pour qu’avec l’implication de tous les acteurs qui entrent dans le consortium que nous puisons lutter de manière plus efficace contre les changements climatiques, qui sont vraiment une réalité contemporaine ».
S’agissant des recommandations formulées au cours de cette édition, le SG du Minhdu a laissé entendre que celles-ci seront appliquées pour que « nous puissions faire des concessions qui s’adaptent d’une manière efficace aux changements climatiques qui sont une réalité ». Car a-t-il reconnu, « il y a beaucoup d’insuffisance qui sont constatées dans le domaine de la construction, il faut réfléchir pour y trouver des solutions ».