La fin d’année 2020 a été impitoyable pour plusieurs familles camerounaises qui ont brutalement perdu des proches le 27 décembre, dans un accident de la circulation survenu sur l’axe Yaoundé-Bafoussam, non loin de la localité de Ndikinimeki. De sources officielles, pas moins de 37 personnes dont des femmes et des enfants ont été tuées dans une collision survenue en pleine nuit entre un bus de l’agence de voyage « Avenir du Noun» en provenance de la ville de Foumban pour Yaoundé, et un camion roulant en sens inverse. Face à la violence du choc, le véhicule de transport interurbain a terminé sa course dans le marigot. Au-delà de la responsabilité des conducteurs et l’état des véhicules souvent à l’origine de ces accidents, on ne cessera jamais de déplorer le mauvais état des routes camerounaises avec entre autres les nids de poules et l’absence d’éclairage et des garde-fous. D’ailleurs, le Cameroun ne figure-t-il pas parmi les trois pays africains avec le Botswana et le Côte d’Ivoire, où l’on déplore ces dernières années une hausse vertigineuse du nombre de morts sur les routes selon un récent rapport de l’Organisation mondiale de la Santé ? Cette situation devrait interpeller au plus haut point les autorités du pays, elles qui ont le devoir de mettre à la disposition des populations des infrastructures routières de qualité qui permettraient d’éviter un grand nombre d’accidents sur nos routes.