Plus de 250 décideurs financiers issus des organes de régulation, banques, bourses, fintechs et investisseurs de plus de 20 pays sont attendus à cet événement organisé du 4 au 6 mai 2025 au Gabon, par One Africa Forums en partenariat avec la Cosumaf.
Sous le haut patronage du ministère de l’Économie et des Participations du Gabon, la capitale gabonaise accueillera du 4 au 6 mai 2025, la 4e édition de l’Africa Capital Markets Forum (Acmf). L’évènement est organisé par One Africa Forums en partenariat avec la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), sur le thème central « Dynamisation des marchés : une révolution en marche ». L’édition 2025 de Libreville s’inscrit dans une dynamique forte d’intégration financière régionale.
Le forum entend ainsi aborder la vision des marchés de capitaux en Afrique, en analysant les stratégies et approches innovantes pour dynamiser les marchés de capitaux africains, tout en renforçant leur résilience face aux défis actuels. Il s’agira également d’élaborer des feuilles de route pragmatiques pour transformer et développer les marchés de capitaux africains durant la période 2025-2030. Les participants entendent aussi échanger sur les principaux axes de synergie et de coopération encore inexplorés entre les différents marchés de capitaux africains, et comment ces partenariats peuvent stimuler leur intégration et leur croissance.
Après les civilités d’usage, les échanges débuteront le 5 mai par une session inaugurale animée par quelques grands noms actuels de la finance africaine, notamment Jacqueline Adiaba Nkembe, présidente de la Cosumaf, Louis Banga Ntolo directeur général de la Bvmac, Badanam Patoki président de AMF-Umoa, Bilel Sahnoun,Bourse de Tunis / Ahmed Attout, Département du Développement du Secteur Financier, BAD / Josephine Ossiya Okui, Capital Markets Authority, Uganda / Lina Tonui, Africa Exchange Linkage Project / Mehdi Bouriss,CDG Capital Maroc.
Quatre panels sont constitués
Pour ce qui est des travaux proprement dits, quatre panels sont constitués. Le premier abordera les problèmes des entreprises émettrices et intermédiaires de marché, notamment sur les enjeux de gouvernance et les facteurs de performance, la conformité réglementaire, la professionnalisation, en définissant les étapes cruciales pour une gestion performante et efficace des marchés de capitaux.
Le deuxième panel va traiter le « New Deal » pour l’émergence d’une nouvelle génération d’investisseurs en suggérant les approches à adopter pour promouvoir l’émergence d’une nouvelle génération d’investisseurs, la manière d’intégrer l’investissement et l’épargne dans les comportements financiers des populations et surtout les produits financiers spécifiques pour répondre aux besoins des jeunes générations.
Le panel trois va se pencher sur la mobilisation de l’épargne publique, en analysant les principaux obstacles actuels à sa mobilisation en Afrique et comment les surmonter, les mécanismes de gouvernance pour mieux collecter l’épargne publique domestique, la digitalisation de la mobilisation de l’épargne publique. Sur ce dernier aspect, les participants doivent cerner les opportunités concrètes que les solutions digitales offrent pour atteindre les populations non bancarisées et diversifier les sources d’épargne, les conditionnalités à mettre en place pour garantir la sécurité et la confiance dans les outils digitaux dédiés à la mobilisation de l’épargne publique, et surtout voir comment les institutions financières publiques et privées peuvent collaborer pour concevoir des produits digitaux adaptés à la mobilisation de l’épargne publique.
Le quatrième enfin panel se penchera sur la digitalisation des instruments financiers, ceci en analysant les avantages que la digitalisation apporte aux investisseurs et aux émetteurs, l’impact de la blockchain et des technologies décentralisées sur les marchés financiers africains, les obstacles qui freinent l’adoption de la digitalisation dans les marchés africains et comment les surmonter. Il sera aussi question de voir comment connecter les fintechs en pleine expansion aux marchés financiers, mais surtout les services innovants à leur offrir pour faciliter l’accès à ces marchés.