Ils ont été nombreux à profiter de cette journée pour faire entendre leurs revendications.
A l’occasion de la célébration de la Journée internationale du travail le 1er mai dernier, de nombreux travailleurs camerounais se sont démarqués en menant de nombreuses activités allant de l’accompagnement social aux activités sportives, en passant par des séminaires de partage d’expériences et d’échanges entre autres.
A titre d’exemple, cette année le personnel du Conseil national des chargeurs du Cameroun (Cncc) a effectué des exercices de Team Building du 29 avril 2025 au Centre de vie du Cncc de la Dibamba. Cette initiative visait à renforcer la cohésion et éveiller l’esprit d’innovation au sein du personnel. Sous l’encadrement d’un expert en fabrication du savon liquide, le personnel de l’entreprise s’est lancé dans la confection de ce précieux produit de première nécessité dans les familles.
Quelques jours plutôt, l’établissement de microfinance Advans Cameroun a organisé un séminaire dynamique de rencontre client dans la ville de Yaoundé. Cette rencontre animée par la directrice générale Mamie Kalonda, a été l’occasion pour cet EMF de présenter de façon détaillée, la gamme étendue de solutions d’accompagnement conçues spécifiquement pour répondre aux besoins variés des commerçants et entrepreneurs de la ville de Yaoundé.
En plus des activités connexes menées dans le cadre de la fête du travail, cette journée internationale est généralement consacrée aux revendications pour l’amélioration des conditions professionnelles. « La fête du travail est un symbole des conquêtes sociales, telles que la journée de huit heures, le droit à la syndicalisation, et d’autres droits liés aux conditions de travail », argumente Alice Tiaho, employée dans une entreprise commerciale à Douala.
C’est une journée de solidarité entre les travailleurs, qui se rassemblent pour défendre leurs intérêts communs. Elle est aussi l’occasion de réfléchir sur les défis encore présents concernant le travail, comme la précarité, le chômage, ou le travail des enfants. « Le contexte de travail n’est guère facile. Les travailleurs font face à de nombreux abus et il est donc normal de prendre un moment pour faire le point. Le premier mai en plus des festivités, c’est l’occasion de consacrer sur l’essentiel, de mener un certain nombre d’activités de formuler nos revendications et les adresser à la hiérarchie, de réaffirmer notre engagement envers l’entreprise », précise Hermine Siewe, caissière dans un établissement de microfinance.
La fête du travail, célébrée le 1er mai dans de nombreux pays à travers le monde, trouve ses origines dans les luttes sociales du XIXe siècle, notamment les mouvements qui réclamaient une réduction des heures de travail et des conditions de travail plus justes.