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Sécurité sociale : Bilan des 25 ans de la Caisse de retraite de la Beac

Il a été dressé par ses hauts responsables le 14 mai 2025 à Yaoundé, lors du lancement des festivités de la célébration du quart de siècle d’existence de cette institution par le gouverneur, Yvon Sana Bangui.

Créée en 1999, la Caisse de retraite de la banque centrale (Crbc) a voulu marquer un temps d’arrêt pour célébrer ses 25 années d’existence. Les festivités marquant la commémoration de son quart de siècle ont été lancées dans les locaux des services centraux de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) à Yaoundé, le 14 mai 2025 par le gouverneur Yvon Sana Bangui. C’était en présence de certains membres du gouvernement de la Banque centrale, des responsables des organes de décision de la Crbc, des sociétés de bourse, d’assurances, des retraités de la Beac et bien d’autres. Il était question au cours de ce programme qui s’est étalé jusqu’au 16 mai, d’observer le chemin parcouru et de se projeter dans le futur comme l’a indiqué Josué Djoblona Seknewna, gestionnaire de la Crbc. « Cette célébration n’est pas seulement un regard sur le passé, c’est aussi l’occasion de discuter des défis à venir, des réformes nécessaires et de nous projeter afin que la retraite ne soit plus un cauchemar, mais un moment de repos bien mérité après de bons et loyaux services rendus », a-t-il indiqué.

Un management en phase avec les réalités socioéconomiques

En termes de bilan, la Crbc a réalisé un parcours impressionnant selon Yvon Sana Bangui. Le  gouverneur de la Beac a ainsi rendu un vibrant hommage à un de ses prédécesseurs, à l’instar de Jean Félix Mamalepot qui a initié la création de cette structure. « Aujourd’hui, elle jouit d’une solidité financière pour accompagner les retraités à jouir pleinement de leur retraite grâce notamment à la bonne gouvernance, à la vigueur dans la gestion et la diversification des sources d’actifs », s’est-il félicité. Les débuts n’ont pourtant pas été faciles. « Ses initiateurs sont partis d’une feuille blanche et d’un déficit colossal de 9 milliards de Fcfa pour bâtir cette institution qui est devenue solide aujourd’hui avec des liquidités de plus de 260 milliards de Fcfa. Une caisse qui a traversé les turbulences économiques et qui s’est adaptée », a déclaré son gestionnaire cité plus haut.

Sous la supervision du regretté Gata Ngoulou, secrétaire général de la Beac à l’époque de la création de la Crbc, celle-ci s’est structurée selon les standards modernes lui permettant de rester en phase avec les réalités socioéconomiques et de répondre efficacement sur le plan de la gouvernance. Dans son allocution, Idriss Ahmed Idriss, président du Comité de surveillance de la Crbc, par ailleurs, directeur national de la Beac du Tchad, a relevé qu’en 25 ans, « ses textes n’ont été révisés à trois reprises pour répondre uniquement aux attentes sociales des adhérents. Depuis lors, ses organes se sont pleinement appropriés de leurs prérogatives, initiant ainsi des avancées majeures telles l’adoption du règlement intérieur pour le Comité de suivi des investissements ou encore, l’élaboration des directives d’investissement, renforçant ainsi le mécanisme du contrôle de gestion », a-t-il indiqué.

On peut également ajouter à ceci, une meilleure représentativité des adhérents au sein des organes de décision. Par ailleurs, le Conseil de surveillance maintient depuis 25 ans, une ligne conforme aux meilleures pratiques internationales. Chaque exercice de la Crbc est audité par des experts externes indépendants, et aucune réserve n’a jusque-là été opposée à sa gestion. Toute chose qui témoigne du sérieux dans la gestion de ladite Caisse.

Une solidité financière renforcée

Sur le plan stratégique, on peut aussi citer en guise de bilan, la diversification du portefeuille en 2019 avec le rapatriement des fonds investis en Europe et en zone franc CFA. Ce qui a permis de renforcer la résilience financière de la structure et de participer au financement des économies de la Cemac. L’ouverture à des actifs alternatifs en 2021, a boosté les résultats financiers qui sont passés de 139 millions de Fcfa en 2020 à 14 milliards de Fcfa en 2022, pour se stabiliser à 11 milliards de Fcfa en 2024. Cela a permis la revalorisation du point d’indice retraite qui se situe depuis 2024 à 2660 Fcfa. Il a été question de la création d’un fonds de santé pour les retraités, l’introduction d’un dispositif de tiers-payeurs en 2022, matérialisant ainsi la volonté d’œuvrer au bien-être des retraités. Enfin, un mécanisme d’épargne domestique sécurisé a été mis en place. Il permet aux adhérents de faire fructifier leurs épargnes tout en bénéficiant des avantages. Une action qui s’inscrit dans la politique d’inclusion financière prônée par la banque centrale et la Cosumaf.

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LES CHIFFRES DE LA SEMAINE

6871,7 milliards de F CFA
C’est l’encours des titres publics franchit en juin 2024 dans la Cemac, selon la Beac.

1 500 milliards de F CFA
C’est l’encours de dépôt enregistré par Afriland First Bank en 2023, selon la banque.

832 milliards de F CFA
C’est le total bilan de CCA Bank à fin septembre 2024, selon le président du conseil d’administration de la banque.

321 milliards de F CFA
C’est le montant des recettes non-fiscales collectées par le Cameroun en 2023, selon le ministère des Finances.

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