Le troisième Cadre de Programmation Pays pour la période 2023-2027 a été signé le 27 mai 2025 à Libreville entre l’Etat du Gabon et la FAO.
Renforcer la gouvernance agricole, améliorer la sécurité alimentaire, et promouvoir une gestion durable des ressources naturelles dans un contexte d’inclusion, de résilience et de durabilité. Tel est le but du troisième Cadre de Programmation Pays pour la période 2023-2027 signé le 27 mai dernier à Libreville entre l’Etat du Gabon, représenté par son ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural, Odette Polo Pandzou et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à travers son Coordonnateur du Bureau sous régional pour l’Afrique Centrale et par ailleurs représentant de l’instance onusienne au Gabon, Athman Mravili.
Financé à hauteur de 10 millions de dollars US (environ 6,3 milliards Fcfa) issus des ressources propres de la FAO, le CPP 2023-2027 repose sur trois axes stratégiques majeurs qui répondent aux défis actuels du secteur agricole gabonais. Il s’agit en premier lieu du renforcement de la gouvernance agricole qui vise à doter le pays de politiques publiques plus efficaces, inclusives et coordonnées. Puis vient l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, combinée au renforcement de la résilience des populations vulnérables, constitue un pilier central. Et enfin la gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement qui représente un levier fondamental pour la durabilité du secteur. Et comme l’a indiqué le membre du gouvernement, « ce document revêt une dimension stratégique de planification qui dépasse le simple cadre de coopération bilatérale. Il constitue un véritable instrument de pilotage des politiques publiques agricoles, parfaitement aligné sur les exigences de performance et de résultats que nous impose la gouvernance moderne».
Fruit d’une coopération plus structurée et ambitieuse, tournée vers la transformation du secteur agricole en levier de développement durable et de bien-être pour les populations, ce cadre inclut les questions de genre, de lutte contre le changement climatique et de biodiversité, conformément aux engagements du Gabon et aux objectifs de développement durable.
En marge de cet accord, le Gabon et la FAO ont également paraphé le projet Tcpf/GAB/4001CI, qui porte sur la réalisation d’une étude de marché sur la digitalisation des chaînes de valeur agricoles. L’initiative dotée d’un budget de 60 000 USD (environ 38 millions Fcfa), vise à identifier les opportunités et les leviers numériques capables d’améliorer la compétitivité et la traçabilité des produits agricoles gabonais.