Bénéficiant du droit de tirage exceptionnel de 6 500 milliards Fcfa décidé par le chef de l’Etat, Paul Biya, il vise à créer plus de 2 millions d’emplois directs et indirects et à mobiliser 12.000 entreprises locales en sous-traitance.
Constituant une partie du programme d’investissement WDI (World Dream Investment), le projet « Ndollè City » qui bénéficie d’un droit de tirage exceptionnel de 6.500 milliards de Fcfa décidé par le chef de l’Etat, Paul Biya, projette générer plus de 2 millions d’emplois directs et indirects. En outre, 12.000 entreprises locales (PME/PMI) vont être mobilisées en sous-traitance. Au niveau de la croissance du PIB régional, l’impact direct et indirect du projet devrait soutenir une croissance forte du produit intérieur brut (PIB), tant au Cameroun qu’en zones limitrophes selon Abraham Ngosso, son promoteur.
Au plan financier, il va générer des investissements massifs : le droit de tirage de 6 500 milliards de Fcfa permettra le financement des infrastructures phares (voirie, énergie, télécommunications, loisirs). Comme effet d’entraînement, le projet devrait encourager de nouvelles émissions obligataires souveraines et semi-souveraines, dynamisant les marchés financiers locaux. Au plan social, on prévoit l’amélioration du cadre de vie via la création d’une ville moderne, intégrant des énergies renouvelables, des espaces verts et des services publics de qualité. En matière de formation et insertion professionnelle, le projet prévoit la mise en place de programmes de formation pour préparer les jeunes aux métiers du futur (numérique, tourisme, services). En termes de réduction du chômage, la construction et l’exploitation de la ville absorberont une part significative de la main-d’œuvre locale qualifiée et non qualifiée, réduisant ainsi la précarité.

Abraham Ngosso, Président directeur général du Consortium Grand Impex Trading Ltd
« Les financements sont désormais en phase finale de consolidation »
Dans cet entretien, il détaille le niveau de réalisation du projet ainsi que les impacts attendus au plan économique, financier et social.
Où en est-on aujourd’hui avec la réalisation du projet « Ndollè City » ?
Le projet Ndollè City qui constitue une partie du programme d’investissement WDI (World Dream Investment) a atteint une maturité décisive dans le développement urbain du Cameroun. Conçu comme une ville autonome, écotouristique et digitale, ce programme ambitieux bénéficie du soutien total du gouvernement camerounais et des pays ou siège nos partenaires stratégiques. Une étude de faisabilité achevée avec succès a permis de circonscrire les contours techniques et économiques du projet. Pour ce qui est de la mobilisation des financements, le chef de l’État a instruit un très haut accord de mobilisation des investissements nécessaires. Au sujet des préparatifs pour la pose de la première pierre, les derniers ajustements sont en cours avant le lancement officiel des travaux à Sikoum-Dibamba. Plusieurs gouverneurs de région et institutions régaliennes ont d’ores et déjà manifesté leur soutien, renforçant la crédibilité du projet.
Grâce à une vision portée sur 25 ans, Ndollè City à travers le programme d’investissements souhaite transformer le paysage économique et social du Cameroun, en attirant tant les investisseurs que les touristes du monde entier. Nous sommes actuellement en attente de la signature tripartite entre l’État du Cameroun, le consortium et les investisseurs du consortium.
Quelles sont les différentes étapes de réalisation du projet, situé dans l’arrondissement de Dibamba, département de la Sanaga-Maritime ?
Le déploiement de Ndollè City à Sikoum-Dibamba s’appuie sur un calendrier clair et structuré : étude de faisabilité et planification, analyse du site et des infrastructures existantes, définition des objectifs stratégiques et des besoins financiers et validation par les autorités locales et nationales. Au sujet de la mobilisation des financements et partenariats, je peux citer la signature de conventions avec investisseurs et partenaires stratégiques, la transformation d’Impex Trading Sarl en société anonyme pour faciliter l’entrée de nouveaux actionnaires, ainsi que l’appui des services techniques du Ministère de l’Économie, de la Planification et de l’aménagement du territoire (Minepat). Pour le lancement officiel du projet, la reconnaissance et la certification du site ont été faites par les autorités administratives le 25 juillet 2024.
En termes de promotion et de sensibilisation, nous avons organisé des événements médiatiques (Palais des Congrès de Yaoundé, 17–18 décembre 2024) et présenté la maquette 3D officielle. Le projet bénéficie de l’engagement des populations locales et la mobilisation des autorités administratives, sur instruction du gouverneur de la région du littoral. L’ambition est de faire de « Ndollè City » un modèle urbain alliant innovation, durabilité et technologie, tout en stimulant la croissance économique du Cameroun et de la sous-région.
Le chef de l’État a autorisé la mobilisation de 10,7 milliards de dollars (environ 6 500 milliards Fcfa). Les financements sont-ils en place ?
Absolument ! World Dream Investment (WDI) bénéficie d’un soutien financier international sans précédent : le chef de l’État a accordé un droit de tirage exceptionnel de 6 500 milliards Fcfa, évalué en devises à 10.7 milliards de dollars américains. Le projet bénéficie de la mobilisation des partenaires financiers. Les banques centrales, commerciales et internationales comme la Bicec, Access Group, Euro Eximbank, Hsbc, Citi Group etc, ont confirmé leur engagement. Par ailleurs, nous avons réalisé plusieurs évènements et conférences B2B à l’instar de celle ayant réuni investisseurs locaux et étrangers et une conférence de presse à l’hôtel Akwa Palace et une autre au Hilton Hôtel de Yaoundé et des rencontres B2B au Musée nationale.
Grâce à ce montage, Ndollè City se positionne comme la pierre angulaire du programme WDI, avec pour ambition de faire du Cameroun un véritable hub économique et technologique. Les financements sont désormais en phase finale de consolidation, en attente du protocole tripartite instruit par la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac) pour garantir le démarrage effectif des travaux
Quelles retombées économiques, financières et sociales sont attendues pour le Cameroun et la sous-région Cemac ?
Les retombées de Ndollè City se déclinent sur trois volets : économique, financier et social pour le Cameroun et la Cemac. En termes de création d’emplois, nous projetons plus de 2 millions d’emplois directs et indirects à générer, et 12 000 entreprises locales (PME/PMI) seront mobilisées en sous-traitance. Au niveau de la croissance du PIB régional, l’impact direct et indirect du projet devrait soutenir une croissance forte du produit intérieur brut (PIB), tant au Cameroun qu’en zones limitrophes. Sur le volet de l’attractivité touristique : avec une cible de 5 millions de touristes annuels, Ndollè City deviendra un pôle majeur, favorisant le développement des services hôteliers, culturels et récréatifs.
Au plan financier, il va générer des investissements massifs : le droit de tirage de 6 500 milliards Fcfa permettra le financement des infrastructures phares (voirie, énergie, télécommunications, loisirs). A cela s’ajoutent les partenariats bancaires. La collaboration avec des institutions bancaires internationales renforcera l’intégration financière de la sous-région. Comme effet d’entraînement, le projet devrait encourager de nouvelles émissions obligataires souveraines et semi-souveraines, dynamisant les marchés financiers locaux.
Au plan social, on prévoit l’amélioration du cadre de vie via la création d’une ville moderne, intégrant des énergies renouvelables, des espaces verts et des services publics de qualité. En matière de formation et insertion professionnelle, le projet prévoit la mise en place de programmes de formation pour préparer les jeunes aux métiers du futur (numérique, tourisme, services). En terme de réduction du chômage, la construction et l’exploitation de la ville absorberont une part significative de la main-d’œuvre locale qualifiée et non qualifiée, réduisant ainsi la précarité.
À long terme, Ndollè City se veut un levier majeur pour la transformation structurelle de l’économie camerounaise et de la sous-région Cemac, en stimulant l’innovation, en renforçant la cohésion sociale et en positionnant la zone sur l’échiquier mondial. C’est pourquoi on l’appelle Ndollè City Cameroon … The place to be !