Selon son promoteur, le chef de l’Etat camerounais a donné son onction à cette réalisation portée par WDI et évaluée à 10,7 milliards de dollars, soit environ 6500 milliards de Fcfa.
Selon Abraham Ngosso Junior, promoteur du projet « Ndollè City » porté par le Programme World Dream Investment (WDI), le président de la République du Cameroun, Paul Biya a donné son accord pour le parrainage dudit projet. Pour ses promoteurs, c’est la suite logique des actions entamées par le chef de l’Etat vis-à-vis de ce projet d’envergure depuis 2019. Selon eux, le 28 janvier de cette année, le président Biya a ordonné à Samuel Mvondo Ayolo, ministre directeur du Cabinet civil, d’émettre une très haute instruction de droit de tirages. La décision intervenait à la suite de la mobilisation prouvée de 10,7 milliards de dollars américain, à travers les accords signés par Louis Paul Motaze, à l’époque ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, alors ministre des Finances (Minfi) et feu Marthe Angeline Mindja, ex directrice générale de l’Agence de promotion des investissements (API), indique-t-on.
« Cette action d’éclat de S.E Paul Biya est inédite dans la mesure où les conseillers spéciaux et les services de renseignements, après avoir parcouru le monde pour vérifier la qualité des acteurs qui encadre Programme d’investissement WDI, le Projet Ndolle City et les projets intégrés, sont unanimes sur la fiabilité et la réalité des informations collectées », se réjouit Abraham Ngosso Junior, promoteur dudit projet. D’après lui, cette action du président Paul Biya unique dans la zone CFA est perçue comme « un besoin d’aider les privés à participer activement au développement social et économique du Cameroun en particulier, de l’Afrique et des pays participants », a-t-il poursuivi. C’est donc en toute logique que la maturation du programme d’investissement au Cameroun va s’accélérer avec l’exécution de la très haute instruction émise par Samuel Mvondo Ayolo, Joseph Dion Ngute, Premier ministre, et Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la Présidence de la République (Sgpr), ainsi que toutes les administrations compétentes vont fédérer au sein d’un comité de facilitation et de suivis avec comme Vice-président du comité, Abraham Ngosso Junior, promoteur du projet.
Le projet sur les starting blocks
La conséquence a été le lancement des activités du programme en Décembre 2024 par Bello Bouba Maïgari, ministre d’Etat chargé du Tourisme et des loisirs (Mintoul), qui a obtenu au préalable, les preuves de maturation technique et financière. Il s’agit notamment du rapport de descente sur le site autorisé par le gouverneur du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, en juillet 2024. Celle-ci a été encadrée par le ministère des Domaines, du cadastre et des affaires foncières (Mindcaf) et le ministère de l’Administration territoriale (Minat). En ce qui concerne la maturation technique, les fonds d’investissements ont d’ores et déjà été identifiés par la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac) et la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec), avec l’approbation de l’Agence de promotion des investissements sur les incitations de la loi 2013 pour la maturation financière.
Une expertise sollicitée en Afrique et dans le monde
La crédibilité et l’intérêt de Paul Biya à ce programme d’investissement va alerter l’Afrique toute entière, ainsi que le reste de la planète. A cet effet, les promoteurs sont invités dans de nombreux pays, notamment en République Démocratique Congo (RDC) où un fonds est domicilié avec l’approbation de la Banque Centrale du Congo et de la Banque mondiale. Par ailleurs, l’invitation spécial adressée au promoteur du projet « Ndollè City » par le président de la République centrafricaine (RCA), Pr Faustin Archange Touadera, président en exercice de la conférence des chefs d’Etat de la Cemac, ainsi que celles du ministre français des Finances et des services de la Direction générale du Trésor du ministère camerounais des Finances (Minfi), viennent davantage crédibiliser l’expertise du programme World Dream Investment (WDI) dont la capitalisation des 5300 entreprises, plus de 300 banques et des milliers d’investisseurs est évaluée à plus de 1500 milliards de dollars. Il est donc question d’intégrer la RCA dans ce programme.