Vous êtes ici
Accueil > Assurances, Economie, Microfinance > Économie > Actualité > Le gouvernement pour une meilleure commercialisation des produits locaux

Le gouvernement pour une meilleure commercialisation des produits locaux

Le ministre en charge des PME et de l’industrie et le coordonnateur des programmes du Centre de recherche pour le développement international ont fait le point dans ce sens.

La promotion du « Made in Gabon » est une préoccupation phare du gouvernement gabonais. Cela est perceptible au regard de l’actualité au ministère en charge des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’industrie. Le 26 janvier dernier, le ministre Hugues Mbadinga Madiya a reçu en audience le coordonnateur des programmes du Centre de recherche pour le développement international (Idrc Africa), Hervé Omva. Il a été question pour ce dernier, de faire le point sur les différentes actions menées par celles-ci au membre du gouvernement. Cet échange fructueux, a donné l’opportunité aux deux personnalités de s’accorder sur d’éventuelles solutions, pour une meilleure commercialisation des produits agricoles gabonais résultant des différentes structures agricoles pilotées par Idrc Africa tant sur le plan national, continental qu’international. Cette volonté de mettre en évidence la production et la commercialisation des produits gabonais au-delà des frontières nationales, intervient après la mise en service de la Zlecaf.

En vigueur depuis le 01 janvier 2021, cet espace constitue une véritable opportunité pour l’économie gabonaise notamment en matière d’échange commercial. L’Accord portant création de la Zone de libre Echange continentale africaine signé le 21 mars 2018, à Kigali, au Rwanda, ambitionne de faire de l’Afrique le plus grand marché unique au monde, avec comme objectif la réduction des barrières douanières et la promotion des échanges intra-africains. Prenant connaissance de la mise en oeuvre d’un programme d’actions dans le secteur agricole, Hugues Mbadinga Madiya s’est engagé à améliorer les conditions de vie et de travail des jeunes investisseurs en la matière, et prévoit dans ce sens de démarrer sans plus attendre le 08 février prochain, des activités dont seront bénéficiaires les jeunes dudit secteur.

Dans un autre volet, le gouvernement gabonais veut soutenir les PME à l’interne. C’est dans ce sens qu’un projet d’ordonnance pour encadrer la sous-traitance au Gabon a été adopté par le Conseil des ministres, tenu le 22 janvier dernier. L’objectif, selon le gouvernement, est de créer des conditions pour le développement des PME dans le pays en améliorant leur accès à la commande publique et privée par la sous-traitance. « Cette évolution du cadre législatif a pour objet de créer les conditions favorables à l’éclosion d’un tissu de PME compétitives, ce qui devrait avoir pour effet l’élargissement du tissu économique, la création d’emplois et l’accroissement du PIB. Par le présent texte, les conditions de transparence et de concurrence lors du recours à la sous-traitance ont été améliorées, tout en garantissant le principe de la liber té de choix du sous-traitant », avait expliqué le communiqué du Conseil des ministres.

D’après le ministre du Commerce, des PME et de l’Industrie, Hugues Mbadinga Madiya, la règlementation de la sous-traitance va créer plus d’opportunités aux PME, « ce qui aidera l’État à ne plus être le principal employeur, comme c’était encore le cas ces dernières années ». Le gouvernement avait déjà mis en place, il y a quelques années, une charte des PME citoyennes du Gabon. Il s’agissait de fixer les conditions d’accès au marché de l’État pour les PME et rendre plus transparentes les procédures de passation des marchés publics.

Laisser un commentaire

Top