La ville de Bangangté pleure son maire depuis le week-end. Elu non sans surprise il y a pratiquement deux ans (19 mars 2019) à la tête de l’exécutif communal de la localité chef-lieu du département du Ndé dans la région de l’Ouest, Jonas Kouamouo (image) est subitement décédé dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 mars 2021. Le pharmacien biologiste qui était rentré s’installer dans la ville en 1990 avait remplacé à ce poste Célestine Ketcha Courtes, promue ministre de l’Habitat et du Développement urbain quelques semaines auparavant. Selon les propos d’un de ses proches relayés par le site d’information Cameroon-info.net, l’édile de Bangangté aurait été victime d’un arrêt cardiaque. « Il laisse une ville de Bangangté complètement déboussolée, surtout que rien n’indiquait un signe de détérioration physique ce jour même », a indiqué, Jules Marie Kemajou, un proche de l’illustre disparu. Fervent militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), Jonas Kouamouo arraché à la vie à l’âge de 69 ans, était également un brillant enseignant et doyen de la faculté de pharmacie à l’Université des Montagnes à Bangangté. Il était titulaire d’un doctorat 3ème cycle obtenu à l’âge de 28 ans et d’un doctorat d’état passé avec brio à l’Université de Reims en France en 1988.