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Au combat pour l’implication des femmes en politique

Son combat commence à porter ses fruits meme si on est encore loin de l’objectif fixé.

Agrégée de droit et enseignante à l’Université de Yaoundé II à Soa, le Professeur Justine Diffo, actuelle présidente du Conseil d’administration (PCA) de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) est davantage connue pour son combat pour l’implication des femmes en politique. Grâce à « More women in politics », une organisation non gouvernementale (ONG) à but non lucratif, elle mène une lutte acharnée pour l’accession des femmes aux hautes sphères décisionnelles du Cameroun. Au bout du compte, la proportion des femmes ministres et assimilés a doublé. Elle est passée de 7% à plus de 16% selon un document produit par l’Organisation des Nations unies (ONU) à cet effet. « En l’espace de 25 ans, la représentation des femmes a beaucoup évolué sur le plan politique. Elles sont mieux représentées aussi bien dans le parlement qu’au niveau du gouvernement. Mais, les 30% recommandés par la conférence de Beijing n’ont pas encore été atteints », reconnaissent les Nations Unies.

Ex directrice au ministère camerounais de la Communication (Mincom), elle met également son savoir à la disposition des structures de formation de référence tant dans son pays qu’à l’extérieur. Parmi celles-ci on peut citer à titre d’exemples l’Ecole internationale des forces et de sécurité (Eiforces), l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric), et l’Ecole régionale supérieure de la magistrature (Esurma) basée à Porto Novo au Bénin. Elle est également une personne ressource du réseau des chercheurs de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) ainsi que du Comité pluri acteurs de la validation du rapport sur les droits de l’Homme au Cameroun au ministère de la Justice. Auteur de plusieurs ouvrages, elle est aussi consultante au Centre des Nations Unies pour les droits de l’Homme et la démocratie en Afrique.

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