Ces entreprises qui ont reçu l’autorisation d’investir pourront générer plus de 6066 emplois directs au Congo.
La Commission congolaise des investissements a accordé début mars à Brazzaville, les titres d’agrément à treize entreprises privées au cours de sa première session annuelle. Selon le compte rendu de cette première session de l’année 2021, la commission a examiné au total treize dossiers de candidatures dont dix nouveaux et un seul en réexamen. Au terme des travaux, elle a accordé des agréments définitifs à huit sociétés et cinq autres sous réserve, en attendant qu’elles complètent quelques pièces qui manquent. Ces sociétés veulent investir dans des secteurs d’activités porteurs de croissance tels que l’agro-industrie, l’industrie, les transports, l’agriculture, les télécommunications, les bâtiments et travaux publics et dans le domaine des services. Elles représentent, selon la commission, un investissement global de 747 milliards de Fcfa et pourront générer plus de 6066 emplois directs.
Pour le président de la Commission nationale des investissements, Jean Raymond Dirat, il s’agit d’une opportunité à saisir, au moment où le pays subit une crise économique profonde. Il s’est engagé à suivre de plus près l’aboutissement heureux de ces investissements qui intègrent le cadre de la diversification de l’économie nationale. « A travers cette démarche, le gouvernement encourage les investisseurs. Nous sommes prêts à suivre car nous tenons à ce que ces investissements se réalisent », a indiqué Jean Raymond Dirat.
Lors de la dernière session tenue en décembre dernier, la commission avait examiné onze dossiers de candidatures. Dix d’entre eux avaient été agréés pour un coût d’investissement de 120,477 milliards de Fcfa. Ayant acquis leurs agréments, ces sociétés devraient bénéficier des allègements et avantages particuliers de la part de l’Etat congolais conformément à la charte des investissements. Les privilèges y afférents portent, entre autres, sur la réduction des droits de douane, de la taxe sur le bénéfice et bien d’autres faveurs fiscales. En contrepartie, les entreprises doivent recruter prioritairement le personnel congolais, puis l’immatriculer à la sécurité sociale. Suivant la charte des investissements, elles doivent transformer la matière première sur le sol congolais afin de soutenir l’économie.
Signalons que la Commission nationale des investissements est un organe d’exécution de la politique du gouvernement en matière de promotion des investissements. Elle compte une vingtaine de membres permanents, issus de diverses administrations publiques et privées, ainsi que de quelques institutions. Sa mission principale est d’examiner les demandes d’agrément sollicitées par les entreprises.