J’invite instamment tous les pays du G20 à divulguer les conditions de leurs contrats de financement, y compris les rééchelonnements, et à soutenir les efforts de la Banque mondiale pour rapprocher davantage les données relatives à la dette des emprunteurs de celles des créanciers. « J’invite […] tous les pays du G20 à donner des instructions et à créer des incitations pour que tous leurs créanciers bilatéraux publics participent aux efforts d’allégement de la dette, y compris les banques politiques nationales. J’invite également les pays du G20 à agir de manière décisive pour inciter les créanciers privés relevant de leur juridiction à participer pleinement aux efforts d’allégement de la dette souveraine des pays à faible revenu. Les efforts d’allégement de la dette offrent une marge de manoeuvre budgétaire précieuse, mais les pays IDA [les pays les plus pauvres de la planète, Ndlr] ont également besoin de nouvelles ressources importantes, notamment des dons et des ressources hautement concessionnelles […] De fortes contributions des donateurs sont nécessaires pour maintenir le caractère concessionnel des financements afin de soutenir les pays les plus pauvres.