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Mongomo, ville la plus chère de la Guinée Equatoriale

L’information a été publiée le 21 avril 2021par Ricardo Nsue Ndemesogo Obomo, directeur général de l’Institut de statistique de la Guinée équatoriale.

Selon l’Institut de statistique de Guinée équatoriale (Inege), la ville de Mongomo est la ville la plus chère de ce pays. L’annonce a été donnée le 21 avril 2021 par Ricardo Nsue Ndemesogo Obono, Directeur général (Dg) de l’Inege, lors de la publication du rapport de l’institution sur l’évolution de l’inflation au premier trimestre de cette année. Au cours de sa présentation, le DG de l’Inege a indiqué dans son rapport que la ville natale du président équato-guinéen a la plus forte inflation de tout le territoire avec un taux de 4,5%. « Un chiffre qui découle des contributions positives des groupes de produits alimentaires et boissons non alcoolisées, avec 2,4%, les boissons alcoolisées, le tabac et les stupéfiants avec 1,1% et la santé avec 0,4% », a indiqué le rapport.

L’étude montre que la ville de Bata occupe la deuxième place avec 4,2%. Un résultat qui s’explique par les contributions positives des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées, avec 2,1% et des boissons alcoolisées, du tabac et des stupéfiants avec 1,4% et des transports, 0,7%. Poursuivant son explosion, le Dg de l’Inege a indiqué que Malabo, la capitale du pays, enregistre un taux d’inflation trimestriel de 3,5%. Un résultat qui tient aux apports positifs des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées avec 1,9%, des boissons alcoolisées, du tabac et des stupéfiants et des transports, tous deux avec 0,4%, du mobilier, de l’équipement ménager et de l’entretien courant avec 0, 3%, et de la santé avec 0,2%. Les derniers postes sont occupés par les villes d’Ebibeyín et Evinayong, toutes deux avec un taux de 2,3%.

De façon générale, l’Inege a souligné que le taux de l’inflation annuelle moyenne enregistré à cette époque s’établissait à 3,7%. Selon l’institut, ce résultat est dû à la contribution positive des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées avec 1,7%, tandis que les boissons alcoolisées, le tabac et les stupéfiants avec 0,8% et les transports avec 0,5%. Ainsi, la variation moyenne trimestrielle de l’indice général au cours de cette période était nulle et la variation cumulée au cours du premier trimestre était de – 0,1%.

Pour l’Inege, « cette évolution des prix s’expliquerait davantage par les problèmes d’approvisionnement des marchés dus aux mesures sanitaires mises en place dans le pays pour contrôler et stopper la pandémie de Covid-19. De cette manière, l’Institut de statistique estime que l’inflation dépendra de l’évolution du coronavirus dans notre pays et dans les pays avec lesquels nous entretenons des relations commerciales ».

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