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Les chantiers de Valentin Ela à la conférence des ministres africains

Le ministre des Finances de la Guinée Equatoriale a déroulé la feuille de route de son mandat après avoir été élu à cette fonction lors de la 53e rencontre qui s’est tenue du 17 au 23 avril 2021 à Addis-Abeba.

Le ministre des Finances, de l’Economie et de la Planification de la Guinée Equatoriale est depuis le 23 avril 2021, le président de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de l’UA. Il a été porté à cette fonction lors de la 53e rencontre qui s’est tenue du 17 au 23 avril 2021 à Addis-Abeba, en présentiel et en visioconférence sous le thème : « L’industrialisation durable et la diversification de l’Afrique à l’ère numérique dans le contexte de Covid-19 ».

Prenant la parole, le ministre Valentin Ela Maye a d’abord salué le choix porté sur son pays pour diriger cette instance en ce temps de crise sanitaire. Dans son propos de circonstance, le ministre équato-guinéen a annoncé les axes stratégiques qu’il souhaite défendre pendant sa présidence. A ce sujet, il mettra en évidence plusieurs questions d’intérêt pour l’Afrique telles que l’Accord de libre-échange africain, la diversification économique, la numérisation et la promotion du capital humain dans un environnement marqué par le ralentissement des économies africaines, la pandémie de la Covid-19, qui pourrait en plus de 300.000 morts en Afrique, selon la CEA et où environ 27 millions d’Africains pourraient être poussés dans l’extrême pauvreté.

Le ministre équato-guinéen des Finances, Valentín Ela Maye, a indiqué que l’Afrique est à l’ère du numérique, c’est-à-dire dans la quatrième révolution industrielle (4IR), qui offre des opportunités de transformer les économies de l’Afrique et qu’elles peuvent être intégrées plus facilement dans les chaînes de valeur mondiales, à travers le développement et l’expansion de nouvelles activités et la création d’une croissance dynamique et compétitive dans de nombreux secteurs : fabrication, agriculture, pêche, services, entre autres.

Au cours de la présidence de la Guinée équatoriale, comme indiqué par le ministre équato-guinéen des Finances, « les travaux viseront à parvenir à la mise en oeuvre effective des politiques, stratégies et réglementations qui permettent de profiter pleinement des opportunités offertes par la numérisation avec l’industrialisation, pour réaliser les aspirations des pays établis dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine et atteindre les cibles des objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU, qui envisagent une Afrique prospère tirée par la science, la technologie et l’innovation, dans laquelle la pauvreté est éradiquée ». Selon Valentín Elá Maye, les plans numériques nationaux pour la transformation de l’Afrique devraient être promus et les gouvernements africains devraient augmenter les investissements dans la technologie numérique pour contribuer au développement durable et inclusif.

Parier sur le 4RI est la clé de la nouvelle normalité. La présidence de la Guinée équatoriale se concentrera sur la motivation de l’intégration de la culture 4.0 et de la numérisation des services en administration électronique, santé 4.0, télé-éducation, numérisation de la mobilité citoyenne, villes intelligentes, traitement et collecte des déchets solides, fourniture et épuration des eau, électricité, construction, services bancaires, élevage, etc. En bref, plier les efforts dans le développement d’une stratégie numérique pour l’Afrique qui est composée de stratégies nationales qui répondent aux vulnérabilités de chaque région et soutiennent la mise en oeuvre des programmes de la Zlecaf.

Dividende démographique

En outre d’autres préoccupations telles que l’éducation plus ciblée, la stimulation des économies verte et bleue, l’appel à la communauté internationale, le parie sur la science, la recherche sur les vaccins entrent dans sa feuille de route. La question du dividende démographique entre aussi dans les priorités de la Guinée Equatoriale. Le ministre Elá Maye estime que le potentiel démographique de l’Afrique doit être au centre du développement de la nouvelle révolution numérique africaine. « Ce dividende démographique sans précédent se traduit également par un besoin de plus d’emplois. Ainsi, la transformation de l’Afrique s’accompagne du double défi de la croissance de la productivité et de la création massive d’emplois », a t-il déclaré.

En plus d’élire la Guinée équatoriale à la présidence du Bureau de la Conférence, Madagascar, la Zambie et la Sierra Leone ont également été élus respectivement premier, deuxième et troisième vice-présidents, tandis que le Royaume du Maroc occupe le poste de rapporteur.

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