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La Beac réalise un bénéfice de 30 milliards de Fcfa en 2020

Cette performance en hausse de 53,06% par rapport à 2019, a été validée lors du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale qui s’est tenu sous la présidence du ministre camerounais des Finances.

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) a réalisé de belles performances en 2020. Selon le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), la banque centrale a réalisé un bénéfice de 30 milliards de Fcfa durant cet exercise. Ce bénéfice est en hausse de 10,4 milliards de Fcfa en valeur absolue par rapport à 2019, soit une hausse en valeur relative de 53,06%. Ce résultat a été validé lors de la session ordinaire de l’Umac qui s’est tenu par visioconférence sous la présidence du ministre camerounais de l’Economie Alamine Ousmane Mey qui assurait l’intérim du ministre Louis Paul Motazé, président en exercice dudit Comité. Outre la ratification des comptes de l’exercice 2020 de la Beac, les ministres des Finances et de l’Economie des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ont planché sur la réalisation des résolutions du comité et la conjoncture économique et financière des Etats membres de la Cemac en 2020. Mais également sur : les perspectives à court terme ; les perspectives pour l’année 2021 ; la situation des réserves de change ; le point sur le rapatriement des devises ; le suivi des Programmes économiques et financiers avec le Fonds monétaire international (FMI). Il est à noter que conformément à l’article 32 de sa convention, l’Umac a, entre autres, pour objectifs d’adopter une réglementation bancaire harmonisée, de renforcer la réglementation commune existante en matière bancaire et financière et d’en assurer le contrôle. Ces missions concernent, en l’occurrence, les règles d’exercice de la profession bancaire et des activités s’y rattachant ainsi que le contrôle de l’application desdites règles ; la répression de la falsification des signes monétaires et de l’usage des signes falsifiés ; les règles concernant la collecte et l’affectation de l’épargne financière ; les régimes de change. Le Comité ministériel peut prendre toutes autres dispositions qu’il juge utiles, en vue de renforcer la réglementation commune en matière de législation monétaire, bancaire et financière.

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