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GWP Central Africa contribue au renforcement des capacités des journalistes

Un atelier de formation a été initié à cet effet par cet organisme dans l’optique de vulgariser des politiques, lois et textes adoptés sur l’eau, l’environnement et le climat au Cameroun.

Du 9 au 10 juin 2021 à Douala, une dizaine de journalistes de médias privés et publics ont pris part à l’atelier national de mobilisation des médias pour la vulgarisation des politiques, lois et textes adoptés sur l’eau, l’environnement et le climat au Cameroun. L’objectif de cette rencontre était d’informer et de sensibiliser les acteurs de médias sur le contenu des principaux instruments légaux, politiques et stratégiques sur l’eau, l’environnement et les changements climatiques mis en place par l’Etat du Cameroun et au niveau régional en Afrique centrale. Ceci, « afin de faire de cette cible des vecteurs pour la vulgarisation d’au moins trois politiques et/ou textes adoptés auprès des acteurs, des populations locales, les populations autochtones, les femmes et les jeunes en particulier, à travers des canaux de communication appropriés », relève Samyra Amabo, chargée de la communication du Global Water Partnership, (GWP) Central Africa.

Au regard de la problématique de la gestion de l’eau et de l’environnement au Cameroun, les journalistes sollicités pour prendre part à cette rencontre ont été ravis de bénéficier de ces outils réglementaires. « A présent, je sais maintenant quelles sont les lois qui régissent l’eau, l’environnement et le climat au Cameroun, c’est pour moi une très grande joie qu’une initiative pareille ait été faite. Cela permet de mieux comprendre certains points… », s’est exprimé Philipe Epee, journaliste éditorialiste à la radio Pena Mundi.

Au cours de cette rencontre, les experts du ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) et de la GWP central Africa ont échangé sur les questions liées à l’eau, à l’environnement et au climat au Cameroun et au niveau régional et sur les principaux textes/politiques régionaux. Les discussions ont également porté sur la Loi N°98-005 du 14 avril 1998 portant régime de l’eau au Cameroun ; la politique d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en milieu rural ; le décret n° 2005/3089/PM du 29 août 2005 précisant les règles d’assiette, de recouvrement et de contrôle de la taxe d’assainissement et de la redevance des prélèvements des eaux ; le décret n°2001/165/PM du 8 mai 2001 précisant les modalités de production des eaux de surface et des eaux souterraines contre la pollution, etc.

Les lois existent, mais elles deviennent assez complexes au niveau de son application. Pour certains professionnels du secteur, une mise à jour s’impose. « Il faut mettre à jour les textes de loi liées à l’eau et à l’environnement. De plus certains textes ne sont pas assez claires parce qu’il n’existe pas de décret d’application », fait savoir Hycinth Banseka, GWP Afrique Centrale. Pour ce dernier, les principes d’une gouvernance de l’eau efficace incluent : transparence, participation, redevabilité et accès à la justice. Et, « dans la pratique, les cadres législatifs doivent fournir des solutions qui permettent à tous les usagers de revendiquer leur droit auprès des responsables en fonction. Pour ce faire, un cadre législatif efficace n’est pas suffisant, il faut aussi des institutions qui fonctionnent bien », conclut-il.

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