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La deuxième tranche des financements disponible

Evalué à 106 milliards de Fcfa, elle permettra de réhabiliter et de bitumer cet important axe routier.

La matérialisation du projet de construction de la « Ring Road », espèce de boucle routière qui va relier les principales villes de la région du Nord-Ouest se précise davantage. Après les 12 milliards de Fcfa obtenus en 2019 pour la réalisation des études, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, et le directeur général du bureau régional Afrique centrale de la Banque africaine de développement (BAD), Serge N’guessan, ont procédé le 18 juin 2021, à la signature un accord de prêt d’un montant de 106 milliards de Fcfa, en vue du financement de la 3e phase du « programme d’appui au développement du secteur des transports, construction de la Ring Road ». C’était en présence d’une bonne brochette de membres du gouvernement, notamment le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, maitre d’ouvrage de ce projet, le ministre de la Promotion de la femme et famille, Marie Thérèse Abena Ondoua, le ministre des Marchés publics, Ibrahim Talba Malla, ainsi que le ministre de l’Education de base, Laurent Serge Etoundi Ngoa. Présents également à cette cérémonie, le gouverneur de la région du Nord-Ouest et le tout premier président du conseil régional du Nord-ouest, Fuh Angwafor.

Il convient de préciser que cette deuxième tranche de financement permettra d’effectuer les travaux de réhabilitation et de bitumage de cet important projet routier. Le coût total de la première phase des travaux à savoir 280 Km, est évalué à 167 milliards de Fcfa. La contribution du groupe de la BAD sur cette enveloppe globale est de 87%, soit 117,8 milliards de Fcfa. L’Etat du Cameroun quant à lui, apporte 21,54 milliards de Fcfa et 27,9 proviendront de l’Agtf qui est un Fonds fiduciaire de la coopération entre la BAD et la Chine. Outre les travaux routiers, le programme prévoit des aménagements connexes au profit des populations riveraines pour un développement économique inclusif. « Il s’agira de doter la zone d’influence du projet d’infrastructures socio-économiques à travers la réhabilitation de certains établissements scolaires, la construction des magasins de stockage des produits agricoles, la constructions des centres multifonctionnels des femmes et des jeunes, afin de renforcer leurs capacités d’autonomisation », a indiqué Alamine Ousmane Mey.

Longue de 365 kilomètres, cette route permettra de connecter cinq de sept départements de la région du Nord-ouest, notamment Bamenda-Bambui-Ndop-Babessi-Nkambe-Misajee-Nyos-Wum-Bafut-Bamenda et plusieurs raccordements à la frontière Nigériane. Selon les experts, ce projet devrait positivement impacter sur les transports, augmentant notamment le trafic de passagers et de marchandises et réduisant les coûts et les tracasseries de transport aussi bien dans cette partie du pays qu’avec le Nigeria. A terme, cette route permettra non seulement de désenclaver cette partie du pays, mais contribuera également à améliorer les échanges économiques et commerciaux entre le Cameroun et le Nigeria.

Le géant voisin est depuis des années, le premier partenaire commercial du Cameroun en Afrique avec 36,5%des exportations et 62,2% des importations en 2015. La valeur des exportations du Cameroun vers le Nigeria se chiffrait à 25,1 milliards de Fcfa, soit une baisse de 52,8%.Tandis que les importations en provenance du Nigeria étaient évaluées, pour la même année 2015 à 433,2milliards de Fcfa

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