La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale et cette ONG ont signé, le 10 août à Libreville, un partenariat de trois ans pour la formation de Gabonais économiquement faibles.
Dans le cadre de son action sociale, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) va accorder une place de choix à la formation et l’insertion des jeunes. C’est dans ce cadre que l’administration dirigée par Séverin Anguilet a signé avec Ogooué Labs, le 10 août 2021 à Libreville, une convention pour former des Gabonais économiquement faibles (GEF) de 16 à 25 ans aux métiers du numérique. A travers ce partenariat de trois ans, la Cnamgs entend ainsi contribuer à la résorption du chômage et permettre aux jeunes de bénéficier d’une formation qui aboutit à un emploi sûr. «Ce qui leur permettra, à l’issue de la formation, de sortir de la précarité par le biais du programme de prise en charge élaboré par la Caisse», a expliqué le directeur général de la Cnamgs au micro de la presse locale. Concrètement, Ogooué Labs va initier les GEF à travers l’Ecole 241, un programme intensif et accéléré, qui forme pendant neuf mois aux métiers du numérique. «Notre programme existe depuis 2018 et après les différents supports que nous avons eu, nous sommes heureux de nous retrouver ici et c’est doublement historique pour nous, parce que la première chose importante à retenir est que c’est la première organisation gabonaise à signer avec l’Ecole 241», a affirmé le fondateur et président de l’ONG Ogooué Labs. «C’est également historique dans le sens où des personnes économiquement faibles pourront apprendre des nouveaux métiers du numérique », a déclaré Sylvère Boussamba.
La fabrique de talents du numérique gabonais a eu deux promotions en « référent digital » et « développeur web/web mobile » avec des taux d’insertion de 98% en 2019 et 99% en 2020. «Au regard de ces taux d’insertion, nous voulons apporter le même support aux futurs bénéficiaires de la formation, afin de leur apprendre un métier qui va leur permettre d’accéder au marché de l’emploi et devenir des auto-entrepreneurs», a conclu Sylvère Boussamba.